Chapitre 14

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Il s'écarte aussitôt et me frappe la tête :

 - Idiote !!! Qu'est-ce-que tu vas t'imaginer ?! C'est pas parce que je te fais des suçon que je suis amoureux de toi !!! Je fais ça pour pas que tu supportes de nouveau des hommes comme Corentin !

Il s'en va en claquant la porte, énervé. Je soupire, me lève et j'ouvre la porte en lui demandant :

 - Pourquoi tu restes planté là, alors ?

 - J'attends que tu t'excuses !

 - Je t'ai juste posé une question !

 - Et bah, t'as eu ma réponse !

 - Donc, pas besoin d'excuse !

 - Si !

 - Pourquoi ?

 - Parce que... Parce que... On ne pose pas ce genre de question comme ça !

 - Bon, si tu insistes ! Excuse-moi de t'avoir demandé si tu m'aimais parce que je trouvais ça bizarre que tu me fasses des suçons comme ça ! Maintenant, laisse-moi dormir !

Je referme la porte et je vais me coucher. Le lendemain, quand je croisais le regard d'Arthur, il détournait le regard immédiatement. Océane dit :

 - Il faut qu'on aille à Caeli ! Le royaume de Valentin !

 - Pourquoi ? demandais-je.

- Felipe s'attaque toujours premièrement aux parents c'est comme ça qu'il a fonctionné avec Nix. Tu avais une sœur qui s'était rendu en pensant qu'elle sauverait ses parents mais, ce n'est que lorsque qu'elle comprit qu'ils étaient morts que ce fut trop tard pour elle. Il verra que Arthur ne s'est pas rendu avec ton frère et donc, il s'attaquera aux parents de Valentin ! Et nous devons les protéger !

 - Tu as raison, quand est-ce qu'on part ?

 - Bientôt, on a pas beaucoup de chose à prendre. J'ai envoyé un dauphin prévenir ton frère qu'il va devoir rester ici pour gouverner provisoirement. Le temps, profitez de la dernière heure ici !

On se lève et je vais dans ma chambre. J'ouvre la fenêtre pour aérer. Un vent frais passe et fait soulever mes cheveux. Je me tourne et je vois Arthur passer devant ma porte. Je touche le suçon avec un air de culpabilité. Pourquoi je fais cette tête, aussi ? Bref, ensuite, on commence le chemin pour partir. On monte dans un carrosse et on commence à avancer. Je regardais le paysage à travers les vitres. On arriva à un port et on monte dans un bateau. Tandis que celui-ci démarra et avait déjà fait plusieurs mètres, je ressentis comme une douleur dans mon ventre alors que je me tenais au bord du bateau. Puis, une chaleur m'envahit. Je ne sentais plus mon corps. Je m'appuie sur la barre de sécurité et j'essaie de me calmer mais, rien y fait. Je décide d'aller rejoindre les autres. Je commence à m'avancer lorsque je vis Arthur. Quand celui-ci me vit à son tour, il se mit à me tourner le dos jusqu'au moment où le bateau fit un virage qui me jeta par dessus bord. Je plonge dans l'eau. Ah... ça fait du bien. La chaleur s'évapore mais, je ne bougeais quand même plus. Je m'enfonçais dans l'eau de plus en plus profondément. Soudain, je vis une sorte d'ombre s'approcher de moi. Mes yeux se fermèrent tandis qu'un bras m'attrapa par la taille et me tira vers la surface. Puis, dès que je fus à la surface, je reprends ma respiration. Je toussote et j'ouvre les yeux. Je vois le visage d'Arthur, trempé. Il me colle à lui et nous grimpe sur le bateau en s'aidant d'une liane. Arthur... Je pose ma tête sur son torse et, pendant qu'on remontait, je lui dis :

 - Excuse-moi, sincèrement... Je voulais pas te vexer ou te blesser enfin, je voulais pas que tu le prennes mal... Je posais ça comme ça... 

Il sourit et me sert contre lui avant de me dire :

 - Tu sais, si je fais ça, c'est que tu es importante ! N'importe qui pourrait te faire du mal et, ça nous causerait de gros problème ! Alors, j'imagine que tu vas me prendre pour un fou d'aller aussi loin pour ça...

Je souris à mon tour et ferme mes yeux. Avec lui, je me sens bien. Il me protège. On remonte sur le bateau et, je ne sentais toujours plus mes jambes. Il me porte et rejoint les autres. Quand ils nous virent trempés, ils s'approchèrent et Arthur m'allongea sur un canapé. Il pose sa main sur mon front et dit :

 - Elle a de la fièvre. Un coup de chaud sûrement !

 - Faut la sécher et faire tomber cette température ! S'écria Océane.

 - Valentin, fais-lui de l'air ! 

Valentin commence à me faire de l'air et Océane arrive et me pose une serviette mouillée fraîche sur le front. Puis, Arthur fait apparaître une feuille, m'ouvre la bouche, me la donne et me dit :

 - Mange, ça te fera du bien.

Je commence à mâcher et j'avale. Puis, il se lève et s'écrit :

 - C'est encore ce foutu Felipe !!!

 - Mais non, elle a juste eu légèrement chaud !

 - Je te rappelle qu'elle contrôle la glace ! Seul un coup volontaire peut faire cet effet ! Il commence à m'énerver !!!

Felipe... Je ne sais pas ce qu'il me veut mais, il m'énerve... Ma vue ce troubla et je commence à m'endormir...

Le règne des éléments [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant