Le règne des éléments [Terminé]

Chapitre 12

Le lendemain, j'ouvre les yeux côté fenêtre. Il fait beau aujourd'hui... Soudain, j'entends quelque chose derrière moi. Je me tourne et, Arthur était allongé à côté de moi. Je sursaute ce qui me fit tomber de mon lit et crier par le même moment :

 - AAAAAAAAAAAHHH !!!!!!!!!!!!

Je me relève, attrape un oreiller et, quand Arthur ouvre les yeux, je le frappe avec. Je lui demande :

 - Qu'est-ce-que tu fais dans ma chambre ?! Dans mon lit ?! À côté de moi ?!

Il se lève, complètement assommé et dit :

 - Attends, que je me souvienne... Ah oui... Hier, tu m'avais tellement énervé que je voulais me mettre un truc sous la dent et, j'ai mangé une des feuilles que je t'ai donné sans faire exprès... Punaise, dès le matin, t'as de l'énergie ! Tu m'as cassé les oreilles...

 - Tu crois que j'aurai dû faire quoi ?!

 - Je sais pas mais là, si t'as pas... Attends, pourquoi personne n'a réagit ? 

Il se lève et essai d'ouvrir la porte qui était fermée à clé. Je vais voir les fenêtres. Quelqu'un nous avait enfermé. Je gèle la porte et on donne tous les deux un coup de pied qui fit cassé la glace et donc, la porte. On sort et, il n'y avait personne. On descend et, toutes les portes étaient cassés, il y avait des plantes qui avaient étés coupées. On aurait dit qu'il y avait eu une bataille ici-même. Soudain, je remarque une lettre sur la table. Je la prends et l'ouvre.

Chersprinces, chères princesses,

J'ai capturé le roi et la reine de Plant. Le peuple va parfaitement bien, rassurez-vous. Il ne reste plus que vous pour faire un choix. Soit, vous vous rendez et je deviendrai le maître du monde !!! Oh, et les parents iront bien par la même occasion. Soit, vous restez cachés et le roi et la reine subiront le même sort que la famille de Nix. À vous de choisir...

Felipe

Je donne la lettre à Arthur et, quand il finit de la lire, il la met en boule et la balance derrière lui. Des larmes se mirent subitement à couler sur son visage. Il dit :

 - Il les a déjà tué.

 - Hein ? Mais non ! On peut essayer de les sauver !

 - Felipe est du genre à ne pas attendre. Il tue immédiatement les personnes qui savent utiliser leur pouvoir. Comme ta famille. Il écrit ça pour nous faire croire mais, même quand on se rendra, il nous buttera tous. C'est trop tard pour mes parents... T'avais raison... Il avait tout prévu ! Je suis con putain ! Si je t'avais écouté, je me serai méfié ! Mais non ! Il fallait que je sois con à ce point !

Des plantes noires commencent à pousser autour de lui. Des ronces l'entouraient. Il pleurait de plus en plus. Lui ? Qui ne s'attache à personne ? Je ne crois pas là. Les ronces commençaient à le blesser. Il est con ?! De plus, toutes les plantes autour de nous et dans le jardin mourraient de plus en plus. Non non non ! Si ça continu, il n'y aura plus de végétation !!! Je commence à geler et à casser les plantes pour m'approcher d'Arthur mais, à chaque pas, une nouvelle plante poussait et me bloquait le passage. Je commence à crier :

 - Arthur ! S'il-te-plaît, calme-toi !

 - ILS SONT MORTS PAR MA FAUTE !!!

 - Arthur ! Écoute-moi, merde !

 - J'AURAI DÛ LES PROTÉGER !!!

 - Arthur !!! T'es chiant à la fin !!!

 - J'AURAI DÛ MOURIR À LEUR PLACE !!!

Les ronces devenaient plus grosses et plus dangereuses. Je commence à m'énerver. Je glace toutes les plantes sans les casser et je m'approche d'Arthur qui saignait énormément. Quand j'arrive en face de lui et je lui attrape les épaules et cris :

 - Peut-être qu'ils sont morts mais, tu ne prédis pas l'avenir, ok ?! Moi, j'ai jamais connu ce que c'était d'avoir une famille !!! Une vraie !!! Et regarde, je ne me suis pas mise dans des états comme le tien !!! Si tu continues comme ça, les autres aussi perdront leurs familles !!! Et c'est pas comme ça qu'on va pouvoir les aider !!!

 - Mais, ils sont morts à cause de...

 - Non ! Pour toi ! Ils ne sont pas morts à CAUSE de toi mais POUR toi !!! Ils l'ont voulu !!! Tous parents feraient ça pour leur enfant !!! Tes parents t'aiment !!! Ton peuple t'aime !!! Tes amis t'aiment !!! Tous le monde auraient fait ça pour toi !!! Parce qu'ils t'aiment !!!

Un silence se fit. Ses larmes s'arrêtèrent de couler.  Enfin... Je le prends dans mes bras et lui dis :

 - Je ne peux pas te dire que je sais ce que tu ressens car, tu es le premier à qui ça arrive mais, je peux te dire que tu comptes pour nous. Au fond, on est un peu comme toi. Parfois, on en a marre de ce pouvoir mais, quand on voit le visage de notre peuple heureux que notre pouvoir existe, nous n'abandonnons pas alors, imagine le visage de tes amis, ta famille, ton peuple quand ils verront que tu es en vie ! Que tu pourras leur redonner la joie qu'ils avaient quand ils faisaient des cache-cache dans la forêt, quand ils feront de bonne tarte aux pommes, tous ça, grâce à toi...