L'histoire d'une nuit - Fremione

Chapitre 11

Bonjour ! Je vous retrouve ici pour le 11e chapitre de ma Fanfiction qui, je l'espère, vous plait toujours autant! Au plaisir de vous lire ;-) !

Après s'être rhabillée et avoir réarrangé sa coiffure, Hermione sortit de la chambre sans un regard en arrière, laissant un Fred plus que décontenancé.

Elle se dépêcha de regagner le jardin où la fête battait son plein et tomba sur la seule personne - hormis Fred- qu'elle ne voulait pas croiser: George. Ce dernier sourit en voyant sortir la Gryffondor de la maison et l'intercepta:

- Je suppose que mon cher jumeau, que je cherche depuis une bonne demi-heure, va sortir de la maison comme toi d'ici peu? demanda-t-il, un air malicieux dans la voix et dans les yeux.

- Euh, je ... je ne sais pas... Je cherche... Et la brune croisa le regard de son ancien professeur de défense contre les forces du mal. Remus ! Je cherche Remus et le voilà, excuse-moi, George.

Et elle planta là le rouquin qui n'avait pas pour autant perdu son sourire. Il décida alors d'aller retrouver son jumeau dans sa chambre. Mais il s'attendait à tout sauf à le trouver prostré, la tête dans les mains et jurant par la même occasion.

- Gred ? demanda doucement le rouquin en s'asseyant sur le lit. Qu'est-ce qui se passe ? J'aurais plutôt cru te trouver content et fier comme un paon...

D'un coup, le rouquin releva la tête:

- Fier ? FIER?! Mais tu te rends compte de l'immense connerie que je viens de faire, qu'ON vient de faire ? Je n'ai sûrement pas besoin de le dire puisque tu dois t'en douter mais j'ai couché avec Hermione...

- Et? répondit George, ne voyant pas où son frère voulait en venir.

- Et c'est une immense catastrophe !

- Attends, je ne te suis plus... C'est pas ce que tu voulais ? Je croyais que vous vous étiez rapprochés...

Et faisant taire cette douleur sourde qui lui comprimait le cœur, Fred décida, une fois n'est pas coutume, de laisser parler sa tête.

- Oui, mais pas de cette façon. J'avais réussi à établir un lien de confiance, on était proche... J'ai tout perdu...

- Comment ça « tout perdu »?

- Elle est partie sans se retourner, en disant que tout ceci était une erreur...

George ne répondit pas tout de suite, cherchant pour une fois ses mots, n'ayant pas l'habitude d'être sérieux.

- Écoute, frérot, je n'y comprends rien à votre relation... Et je pense que vous non plus. Laisse passer la fête et vous en reparlerez quand tout sera terminé.

Fred acquiesça, se disant encore une fois que son jumeau avait raison. Les deux frères regagnèrent alors le jardin et se mêlèrent à la foule comme si de rien n'était.

Pendant ce temps-là, Hermione intercepta Remus qui avait bien vu que quelque chose n'allait pas. Et ce n'était ni les cheveux un peu défaits ni les joues rouges de la jeune fille qui le mirent sur la voie. C'était plutôt la détresse dans son regard.

- Oh, Remus... Et la brune fondit dans les bras du loup surpris, essayant de retenir ses sanglots.

- Que se passe-t-il? finit par souffler à son oreille l'ancien professeur.

- Je ne peux et ne veux pas en parler pour l'instant. Je t'expliquerai, c'est promis. Mais... promets-moi que tu seras toujours là, même quand je serai loin ...

Surpris, le lycanthrope plongea son regard dans celui de la Gryffondor et tenta de lui faire comprendre toute l'affection qu'il avait à son égard sans un mot. Il prit alors la parole:

- À ce propos, j'ai eu une idée... J'ai repensé aux faux Gallions que vous utilisiez pour l'A.D. et j'en ai conçu un sur le même principe. Il s'allume d'une couleur différente selon les émotions du correspondant et il chauffe quand l'autre veut entrer en contact. Du coup, c'est comme si j'allais être avec toi tout au long de votre mission... Et il lui donna une petite pièce dorée.

Hermione, émue, serra une fois de plus Remus dans ses bras.

- Merci, dit-elle simplement, la voix chevrotante. J'ai déjà un peu moins peur... La jeune femme sourit au loup et partit rejoindre ses amis qui rigolaient non loin de là.

Ginny interrogea son amie du regard puis laissa tomber pour l'instant en voyant son air pincé.

Hermione se convainquit alors de profiter de la fête car elle ne savait pas combien de temps il lui restait à passer au Terrier. Elle attrapa ses amis et les emmena sur la piste où ils rirent de bon cœur. Jamais elle ne croisa le regard de Fred et elle en fut bien contente.

Alors que la fête battait son plein, un courant d'air soudain vint refroidir la douce soirée d'été, faisant frissonner certains convives. Une vive lumière apparut au centre de la pièce et tout le monde se tut, à la fois surpris et hypnotisé. Il s'agissait d'un patronus et plus particulièrement d'un lynx... Kingsley !

Alors qu'Harry s'approchait, ayant dégainé sa baguette, le lynx se mit à parler avec la voix de l'Auror:

- Le ministre est mort. Le ministère a été attaqué et est maintenant sous le contrôle des forces du mal. Ils arrivent...

Et le lynx disparut dans un pop sonore, aussi soudainement qu'il était apparu.

Et là, ce fut la cohue. Les invités commencèrent à réaliser. Des cris se firent entendre, des gens couraient dans tous les sens, des enfants pleuraient. On entendit plus qu'on ne vit les personnes transplaner en vitesse.

Hermione était perdue, anéantie. Si vite ... elle ne s'y attendait pas. Elle vit alors Ginny courir en direction de ses parents et de Charlie pour les aider avec les invités. Elle vit Remus et Tonks commencer à activer des sorts de protection. Elle vit Luna prendre dans ses bras un petit garçon qui pleurait. Elle vit Bill prendre Fleur par la main et lui dire de transplaner. Elle vit enfin Fred, le regard fixé vers le ciel, la baguette pointée dans cette direction tout comme son jumeau, George. Et enfin, elle sentit Harry lui attraper la main. Elle serra fort ses doigts dans les siens et chercha de tous les côtés où était Ron. Elle le vit enfin et ce dernier s'empressa de saisir la main que lui tendait son amie.

Aussitôt, ils disparurent dans un tourbillon de couleurs, sans avoir pu dire au revoir. Peut-être était-ce préférable après tout ...