Daniel Ricciardo - Elle est assise sur le sol de l'aéroport, elle vient de se faire larguer et son avion est surbooké. Les larmes coulent contre ses joues. Elle a trouvé une place parterre, juste à côté d'un chargeur, elle s'appuie contre la vitre...
Daniel a mis le réveil à 6h, on pourrait croire que c'est vraiment tôt pour une course à 15h, mais sa journée est millimétrée. Après une bonne séance de sport, il prend un café avec moi dans le petit salon de la chambre, pour le moment impossible pour moi d'avaler quelque chose de solide ! On parle musique, du moins lui. Apparemment, mon éducation musicale est à revoir depuis zéro, quel arrogance ! Après un rapide réveil musculaire, Daniel prend une douche et je m'habille pour le Grand Prix !
Alors que Daniel opte pour son polo RedBull et un short blanc. Je décide de porter une jupe noire avec un petit top olive. Aujourd'hui la star c'est Daniel, c'est son Grand Prix et tous les regards vont être braqué sur lui.
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Je prends mon petit déjeuner à l'hospitalité RedBull avec la mère de Daniel quand Lucie débarque comme une furie :
"Madame, à fait son entrée dans le monde ? Regarde, il y a même un paragraphe sur toi !
-Envoie-moi le, je le lirais plus tard. Je suis trop stressée pour me concentrer."
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Daniel avait réussi à calmer ses nerfs avant de partir alors que les miens commençaient légèrement à saturer. Il y a tellement d'enjeux dans cette course. Daniel a voulu se mettre la barre si haute et être présent pour tellement d'événements et d'interviews, que je me demande s'il lui restera de l'énergie pour conduire ! La mère de Daniel dépose délicatement sa main sur la mienne : "Il sait ce qu'il fait, tout va bien. Allons marcher un peu !".
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Dans le premier tour, Max accroche assez violemment un vibreur. Sa voiture continue de rouler mais quelques kilomètres plus tard son ingénieur lui demande de tout stopper. C'est fini pour lui, alors qu'il talonnait et par conséquent protégeait Daniel des voitures le poursuivant. Pas de blessure pour Max, qui me rejoint rapidement dans le garage après avoir débriefé avec ses ingénieurs et répondu à la presse. Pour le moment Daniel fait le job et défend sa première place bec et ongles. Max salue les parents de Daniel qui sont assis pas loin de moi dans le garage, s'installe tranquillement à côté de moi et me prend discrètement la main. On regarde le Grand Prix en silence. Max enfonce ses ongles dans la main et je commence à ressentir un léger engourdissement, il vit la course de Daniel à fond.
J'ai très chaud, Max est parti demandé à un ingénieur de brancher nos casques sur le canal de Daniel. Mes pieds glissent dans mes chaussures et la main que Max m'a maintenant rendue est toute rouge !
Daniel s'arrête une fois seulement pour changer ses pneus. Alors que d'habitude ses arrêts me semblent tellement rapide, j'ai aujourd'hui l'impression que le temps s'est arrêté. Je vois chaque manœuvre, chaque détail, chaque expression des mécaniciens. J'ai l'impression d'avoir réussi à accrocher le regard de Daniel au travers de la visière de son casque. Le temps a une emprise différente sur cette course. Daniel, lui est déjà reparti !
