Daniel Ricciardo - Elle est assise sur le sol de l'aéroport, elle vient de se faire larguer et son avion est surbooké. Les larmes coulent contre ses joues. Elle a trouvé une place parterre, juste à côté d'un chargeur, elle s'appuie contre la vitre...
Huit créateurs m'ont contactés via mon agence pour m'habiller au prochain Grand Prix. Il faut dire que je fais une belle vitrine, surtout en cas de victoire de Daniel. Si Daniel finit la course sur la plus haute marche, alors il remporte le championnat. Sinon, il lui restera un Grand Prix pour monter sereinement sur le trône de le Formule 1, sans quoi il devra attendre le dénouement des derniers tours. Je prépare tranquillement la sélection de mes tenues avec mon agence alors que Daniel enchaine les séances de sport et de préparation mentale.
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Ils annoncent une chaleur terrible en Italie. Elena, fille du pays nous a proposé un traditionnel thé entre filles : au programme petite marche dans Milan, photos instagrammables, essayages chez un petit créateur italien et coupe de champagne avec vue sur le Duomo.
Déconnecter de la Formule 1 et des voitures fait du bien, même si inévitablement on revient à toujours en parler. On a toute envie de boire un coup, de rigoler et d'avoir l'avis d'autres filles, qui vivent presque la même vie que nous ... C'est humain d'aller vers des "semblables".
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Alors que Max part en pôle position, Daniel le talonne deux voitures derrière. Lewis s'est intercalé entre eux et le départ de la course est plutôt houleux. Je sens Daniel énervé dans ses communications radio, la pression est vraiment trop forte. Toucher du doigt un rêve d'enfant, c'est comme tenter de tendre encore un peu plus la ficelle de son arc : on pense pouvoir aller plus loin, mais parfois c'est impossible et les conséquences ne ressemblent pas au résultats attendus.
Mon cœur s'est arrêté quand Sébastien Vettel s'est accroché avec un autre pilote, alors qu'il avait récupéré la tête de la course, profitant des arrêts aux stands des uns et des autres. Pour la première fois depuis le début de l'après-midi, le champ est libre pour Daniel : la première place (avec le meilleur tour en piste), ici, à Monza serait synonyme de titre de champion du monde.
Mais le Grand Prix, en plus de se tenir sous un cagnard étouffant, est interminable. Daniel est deuxième tout du long, mais l'écart avec le premier semble impossible à combler. Daniel s'énerve dans son casque, plus la course avance plus il voit le titre lui échapper. Lewis est bien trop loin devant lui. La voie était royale avec la sortie de piste de Sébastien, mais les étoiles ne semblent pas alignées aujourd'hui pour Daniel.
"C'était juste pas mon jour ... Il me manquait pas une ou deux secondes mais treize ! Vous vous rendez compte ? Aucun boost, aucune manœuvre ne m'aurait permis de le rattraper aujourd'hui. Lui et sa voiture étaient bien plus forts ! La partie n'est pas finie. On se donne rendez-vous à Singapour pour le coup gagnant dans 2 semaines!". L'interview avant le podium de Daniel me déchire le cœur, la victoire aurait été tellement belle.
En fin d'après-midi, Daniel me rejoint. On prend l'hélicoptère pour rentrer, il reviendra seul demain pour le repas des vainqueurs, d'autant plus qu'il doit enchainer avec un tournage marketing.
