Daniel Ricciardo - Elle est assise sur le sol de l'aéroport, elle vient de se faire larguer et son avion est surbooké. Les larmes coulent contre ses joues. Elle a trouvé une place parterre, juste à côté d'un chargeur, elle s'appuie contre la vitre...
Daniel est resté 4 jours de plus en Australie, enchainant les plateaux TV, les rencontres avec les fans et les apparitions officielles. Tous les jours, ou plutôt nuits, il m'envoie des dizaines et des dizaines de photos pour documenter ses journées. En réalité, depuis notre rencontre, nous n'avions jamais été séparés si longtemps, et il me tarde de le voir atterrir.
Je suis à l'aéroport de Nice, grâce à Max et ses accès privilégiés, j'ai pu éviter la foule du terminal des arrivés et attendre Daniel dans un salon privé proche de la piste. Et pour le rejoindre, j'ai sorti une des plus belles voiture de sa collection : la McLaren 675 LT Coupé.
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« Il doit te faire sacrément confiance pour te dire de venir avec celle-ci, ricane Max.
- Prends ton petit-déj' et débarrasse le plancher Monsieur Jalousie. Je t'accueille pendant 4 jours et voilà comment tu me remercies ?" J'ai pas volé la cuillère de fromage blanc qui atterrit juste en dessous de mon œil droit, Max est joueur mais moi, je suis pressée. Je me vengerai plus tard.
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Daniel débarque de l'avion en compagnie des autres passagers, de loin j'aperçois qu'une hôtesse le prend rapidement en charge pour l'emmener vers moi. Il ne m'a encore pas aperçu au travers des vitres de l'aéroport, je suis tellement heureuse de le voir !
En entrant dans le salon, il lâche sa petite valise et sa pochette d'ordinateur, et ouvre grand les bras. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là à nous enlacer et nous embrasser, suffisamment de temps pour faire disparaître l'hôtesse ! Daniel récupère ses affaires et me dit :
« Rentrons rapidement, je suis fatigué. ».
Sur le chemin du retour, je conduis avec le sentiment d'être en conduite accompagnée, non pas que Daniel me fasse la moindre remarque, mais l'angoisse de faire un faux-pas de conduite à côté d'un des meilleurs pilotes au monde me semble un sentiment plutôt normal.
« Il va falloir la pousser, sinon elle va finir par caler ... » Penses-tu cher Daniel ? Il ne faut pas me le dire deux fois ! Je pousse le bolide sur l'autoroute entre Nice et Monaco, si bien que j'en oublie de prendre la bretelle de sortie. Daniel rit de bon cœur : « Je savais pas que tu aimais conduire, je rêve de t'emmener piloter ! - Quand tu veux, ou tu veux, je t'apprends à conduire moi ! - Je vais voir pour réserver une session sur circuit, on pourra voir ce que tu peux m'apprendre ! ». Chouette, si y'a une chose que j'aime bien, c'est conduire. Voyons ce que ça donne sur un circuit sans limite.
Daniel est de retour à la maison et je sens son aura agir comme un tranquillisant sur moi, il m'a énormément manqué. Ce séjour en Australie était parfait, mais la perfection n'a de sens que lorsque je suis à ses côtés. Je commence à comprendre ce que Daniel veut dire quand il dit : «Mon chez moi, c'est avec toi ». Si Daniel est avec moi, j'ai tous mes repères et tout ce dont j'ai besoin, que ce soit ici à Monaco ou dans n'importe quelle ville du monde !
