33: Paix et Poison.

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Point de vue : Miguel









On a fini par rentrer vers les coups de 22 heures, j'ai ouvert la porte principale. Il n'y avait que les garçons devant la télévision. Ils se sont donc tournés vers moi, Diego a éteint la télé et je l'ai rejoint. Avant même que je ne commence à parler qu'Hugo avait déjà commencer sa comédie.

- C'était horrible ! Dit-il, c'est la dernière fois que je mets les pieds sur les terres de la guérilla.

- Tu es vivant à ce que je vois, dit Diego avec un sourire moqueur.

- Encore heureux que je sois encore vivant, répond Hugo en levant les sourcils.

- Si t'était mort, je pense pas que ça aurait changer quelque chose à notre vie ! Commente Antonio.

- Pardon ? Vous reconnaissez donc pas ma valeur de ce cartel ? Si ma mort n'aurait rien changer autant éteindre toutes les caméras de surveillance et m'en aller en vacances.

- Regardez-moi ce susceptible, dit Eduardo en rigolant.

- Je suis susceptible et alors ? Sans moi votre cartel n'est rien donc merci de me donner de la valeur.

Je soupire, je retire ma veste et je m'assois sur le canapé. Je lève ma tête vers le lustre, je suis épuisé. Je n'ai qu'une envie c'est de dormir.

- Comment ça s'est passer avec Léon ? Demande Diego.

- La seule chose que je peux dire c'est qu'il est avec nous, je pense que le fait que Julian Gaviria soit impliqué dans cette guerre a eu une influence sur sa décision. Dis-je en le regardant, en tout cas il est prêt.

- Tant mieux dans ce cas-là, il t'a demandé combien ? Demande Eduardo.

- Il m'a demandé 15 millions de dollars Et j'ai accepté.

- 15 millions ? Il a été généreux avec toi, dit Antonio.

- Le prix pour mettre fin aux rêves de Ricardo est moins élever du prix auquel je m'attendais, rajoute Diego.

- Il t'a rien dit d'autre ? Dit Eduardo.

- Il m'a juste dit que quand on est prêt, il viendra à Cali avec son armée.

Hugo s'assoit et il dit :

- Les gars, je sais pas si vous êtes conscients des événements qu'ils vont se dérouler. J'ai l'impression que vous êtes dans le déni totale. On parle d'une guerre entre deux cartels, vous savez autant que moi que cela va être le bordel total.

- Hugo a raison, Miguel. Je pense qu'on ne réalise pas encore ce qui va se passer très bientôt. Ricardo ne fera pas les choses à moitié, dit Diego.

- Je sais et je suis conscient de cette guerre mais au bout d'un moment, il faut savoir respecter les plus puissants. Je vois Ricardo comme mon chien et je suis son maitre, je l'anéantirais peut-importe les conséquences.

- Et l'élite dans tout ça ? Demande Antonio.

- Ils nous observent 24 heures sur 24. Ils savent qu'une guerre se prépare si ils la stoppent c'est qu'ils savent pourquoi mais si ils ne la stoppent pas, c'est un signe, dit Eduardo.

- Voilà, vous avez ma réponse à toutes ses questions. Maintenant, je dois aller dormir. Dis-je en me levant.

Je tchèque chacun d'entre eux et je me lève. Je monte les escaliers, je longe le long couloir et une fois au bout du couloir, je me tourne vers sa porte. La lumière est allumée. Je me positionne devant celle-ci, est-ce que je rentre ?

VALDEZ Where stories live. Discover now