chapitre 73

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Narrateur externe

_ hahaha maman tu mens n'est ce pas ? Demande Fama spetufait. Elle était profondément étonnée, surprise au point d'être dans l'impossibilité de réagir dans l'immédiat. Elle ne faisait que rire, pour elle, sa mère l'a dit ça  tout simplement pour l'empêcher d'accepter la proposition...

_ Maman, s'il te plaît dis mois la vérité ! Tu mens n'est ce pas ? Elle se met à terre pour poser encore la question à sa mère qui fuyait son regard et continue de pleurer.

_ Fama !

_ Maman s'il te plaît dis moi que tu mens ! Que tout ça n'est pas vrai ? D'accord tu veux que je refuse la proposition, je vais le faire pas de problème mais dis moi juste que tu mens ! Efface t'elle ses larmes en prenant le visage de sa mère entre ses mains.

_ Fama je suis désolée ! Je te jure que je regrette....

_ NON NON NON C'EST PAS VRAI TU MENS ! IL NE PEUT ÊTRE MON PÈRE ! LE GUÉRISSEUR S'IL TE PLAÎT DIS MOI QUE CE N'EST PAS VRAI ! 
Cria t'elle les yeux embué de larmes.

_ Ndoumbé je t'avais prévenue, je t'avais dit de m'apporter mon enfant à sa naissance mais tu l'as pas fait. Je t'avais dit que tôt ou tard elle découvrira la vérité et quand elle le découvrira tu ne mesureras même pas les conséquences qui en découleront.

Fama avait l'impression qu'on lui arrachait le cœur sans anesthésie, elle avait l'impression d'avoir une boule au fond de sa gorge, elle voulait parler mais aucun son ne sortait, elle marchait sans avoir où elle allait partir, elle avait l'impression d'entendre des voix qui lui demandais d'arrêter mais elle ne les entendait pas, tout ce qu'elle voulait c'était de partir loin de cet endroit où elle a vu tout son espoir briser.
Arrivée devant la porte, elle allait ouvrir quand elle tomba dans le sol et s'évanouir. Mère ndoumbé courra vers elle...

_ Fama s'il te plaît réveilles toi ! Pleura mère ndoumbé de chaudes larmes.

_ Je t'en supplie Camara, aide moi à l'emmener à la maison, s'il te plaît ! Supplia t'elle au féticheur qui était muet au début mais a quand même sortit de son ombre pour montrer sa face. Il était un homme de la cinquantaine, un visage pas agréable à voir tellement il faisait peur à cause des cicatrices. Il a claqué ses doigts et deux hommes sont venus.

_ Raccompagner la dame et sa fille jusqu'à leur maison ! Ordonna t'il aux hommes qui portent Fama.

_ Ndoumbé tu pensais vraiment t'en sortir comme ça après tout ce que tu m'as fait ? Lui demande t'il quand elle était sur le point de partir.

_ Camara j'avais pas le choix, il fallait que je fasse ça sinon tu aurais me prendre ma fille. S'il te plaît Camara laisse moi m'en aller. Je t'en supplie !

Il l'a regardé longuement avant de demander à ses hommes d'ouvrir la porte......

Sarata Thiam

_ Sarata, c'est bon on peut partir. Venait de me dire Oulimata en compagnie de Malick. Depuis ce matin ils étaient là, je leur ai demandé de partir mais ils ont dit niet. Je ne sais même pas comment leur remercier.

_ Les gars je voulais vraiment vous remercier pour.....

_ Seut Sarata ne recommence pas ok ! On a fait que notre devoir donc pas de remerciement. Me coupa Ouli.

_ Elle a raison Sarata, tu n'as pas à nous remercier pour quoi que ce soit ok ! Maintenant allons-y avant que ton mari s'impatiente. Ajoute Malick.

En sortant j'ai trouvé Seydina et Aziz devant la voiture entrain de nous attendre.

Sarata Thiam : Mon Mariage A L'épreuve  Des CastesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant