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« Y'a des crimes en bas maman tire les rideaux. »

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02:55

Écrire nouveau message : Jihan

« Salam Jihan, s'il te plaît tu peux descendre il faut qu'on parle j'en ai besoin. »

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Elle passe sa tête par la fenêtre, j'étais seule. Elle me fait signe qu'elle va descendre et tout va bien pour l'instant.

Jihan était cette fille sage qui en avait marre de sa vie. Elle voulait de l'action malgré sa famille strict enfin plutôt sa mère car son père s'est remarié et les a abandonné. Jihan est cette fille qui était constamment en manque d'affection, elle avait besoin qu'on l'aime, elle voulait se sentir aimer par tout le monde quitte à faire n'importe quoi. Malgré son passé douteux je l'avais accepter sachant qu'avant j'étais loin d'être la fille que je suis aujourd'hui. Elle est devenu addict à la codéine, vous savez, ce médicament contre la douleur. Elle souffre, de quoi ? J'en sais rien mais quand elle en prend pas elle devient jnouné. Sauf que ça, il n'y a que moi qui le sait puisque j'étais là à chaque galère et c'est comme ça qu'elle me remercie. C'est rien, ça passera, là j'ai juste envie de me défouler un peu.

« - Salam, ça fait un bail... commençai-je.
- Oui.
- Pourquoi tu répondais pas hier ?
- Euh, j'avais pas mon téléphone.
- J'avais besoin de toi, t'étais chez toi ?
- Oui, je dormais sûrement.
- Je t'ai apporté quelque chose, répliquai-je en lui tendant de la codéine.
- Euh.. J'essaie d'arrêter Adiah j'te jure..
- Toi comme moi savons qu'il n'y a qu'avec ça que tu te sens bien. Rappelle-toi, rappelle-toi comme avant on était fusionnelle, deux sœurs inséparables.
- Allez t'inquiète ça restera entre nous comme tout le reste, repris-je.
- Merci Adiah... »

Elle me prend dans ses bras, je suis surprise, je ne m'y attendais pas. Ça ne me fait rien, je gamberge, comment je vais faire, il faut qu'elle prenne sa codéine.
Elle me relâche, je la prend par le cou et la plaque contre le mur, elle met directement ses deux mains sur mon bras pour que j'arrête. Ce n'était pas moi, quelqu'un ou quelque chose avait pris le dessus et je savais que cette chose se calmerait lorsque son corps ne bougera plus. Je la relâche le temps qu'elle reprenne son souffle, on pouvait voir son teint qui virait au rose/violet malgré l'obscurité de la nuit. Je la balaye et elle tombe brusquement à terre en laissant échapper un petit cris de douleur.

« - Alors t'étais chez toi hier hein ? Ah ouais ? Grosse folle ! Emyra et toi vous allez prendre cher pour m'avoir humilier.
- S'il te plaît Adiah...
- Ferme ta gueule. »

Après l'avoir prise par les cheveux, elle commençait à pleurer et crier de douleur. Je l'amène dans la cave de son bâtiment, j'ai besoin de calmer mes démons et je tape sur elle comme sur un punching-ball, je ne laissais aucun endroit sans y mettre mon point ou un crick. Elle était toujours conscience mais saignée de quelques parties du corps et le visage était encore intact. Il fallait qu'elle reste potable pour mes gavas, une teu-té en sang c'est pas très séduisant. Je repars à l'extérieur lorsqu'elle n'arrive plus à bouger.

« - C'est bon elle est à vous.
- T'assure, dit Dédé. »

Je reste à l'extérieur en fumant un joint avec Ramy, un autre pote de Farouq qui voulait absolument nous accompagner. Je ne le connais pas vraiment, il est mystérieux et puis je ne faisais pas attention à sa gueule.

« Non, non, Adiaaaah... S'te plaît Adiah, non... »

J'entendais ses cris pendant que Saddiq et Dédé s'occupaient d'elle.
Il reste vingt minutes avant de ressortir en rehaussant leur survêtement. J'aide à la rhabiller, elle ne parlait plus et se contentait de pleurer. Elle avait vidé la codéine pour ne plus ressentir la douleur et elle était complètement dans les vappes.

« Je monte avec elle, je reviens les gars. »

En entrant chez elle, pas un bruit, j'ai alors compris que sa mère n'était pas là. De toute façon, elle n'est jamais là. Je l'emmène à la salle de bain et l'aide à se laver puis s'habiller, elle ne bronche pas. Je finis par la mettre au lit.

« Dors bien, je reviendrai. »

Je suis ressortie avec un sourire béat, satisfaite de cette soirée mais la prochaine était Emyra et celle là elle allait bien morflé. Je la laisserai pourrir dans une cave jusqu'à qu'elle meurt de faim sans aucune pitié.
Je rejoins les gars, Saddiq me tend une Cristaline pleine de Ciroc et on s'en va.

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partie tiré de faits réels.

« Cristaline pleine de Ciroc »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant