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« Bang, Bang. Le bruit du beretta précède l'épilogue »
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On a laissé Jihan reprendre ses esprits. Pendant ce temps, on est retourné à la cité, j'ai lâché les deux pour les rejoindre un peu plus tard.

J'étais seule et j'avais juste envie de rejoindre Nabil. A l'entrée de la cité, j'vois une chaise en daim rouge, je voyais très bien Nabil assis là dessus, j'étais contente ça ressemblait exactement à un trône.

J'le prend et le ramène à notre endroit. Bien que j'étais à la cité j'avais aucun signe de Farouq. Certains disaient qu'il affronté la mort de Nabil, qu'il est en plein deuil et d'autres disaient qu'il se cache comme un rat parce que la prison ça l'a pas réussi et qu'il préfère y retourner parce que la cité n'a plus de goût pour lui.

– Nabil ! Nabil ! T'es où ? Regardes ce que j'ai trouvé.
– C'est quoi ça ? Tu l'as trouvé dans les ordures ?
– Ouais mais on dirait qu'il est neuf non ? Cale toi, ça doit être confortable !
Non sœurette merci
– J'ai dis pose toi !
Qu'est ce qui va pas Adiah ? Qu'est ce qui a ?
– Rien putain. Pose toi vas-y je l'ai pas amener ici pour rien.
On s'en bas les couilles de la chaise et tu le sais très bien. C'est quoi qui te stresse ?
– Rien.

Mon téléphone vibre, on m'écrit que Jihan s'est réveillée et qu'elle fait que gueuler comme une salope.

– J'dois y aller Nabil, fais-toi discret ok ?.
Non je viens avec toi t'es pas bien.
– Non t'es fou ? On risque de te voir et imagine ce qu'il va se passer ?
ok mais reviens s'il te plaît, je dois te dire quelque chose. Fais vite, je t'attend.

Il m'embrasse le front et je m'en vais.

------------ PDV FAROUQ -------------

À ma sortie, rien allait. Les mois ont été difficile au hebs mais comme la vie qu'on mène, on s'y fait.

Je suis dans l'appartement, Adiah et Nabil me manquent. J'ai envie de les revoir et de les prendre dans mes bras mais les bruits qui court dans la cité me font peur, j'ai peur de ce qu'est devenu ma petite et ce qui en est de Nabil.
On l'a enterré ? On a prier pour lui à la mosquée ? C'est la fin qu'il aurait voulu je le sais.

Un des rats m'a dit que la petite Adiah a fait du sal ces derniers mois, qu'elle a complètement changé, qu'elle a partagé sa folie avec toute la cité et que certains même la craignent.

C'est des conneries, Adiah c'est juste un petit ange perdu, tombé en enfer qui essaie de nager et de garder la tête à la surface mais dont la pied est enroulé dans des plantes marines, le genre de plante qui te font crever lorsqu'elles attrapent ton pied.

Pour la première fois depuis des mois j'entend quelqu'un la porte d'entrée. Personne ne m'a rendu visite, personne ne se rappel que j'existe alors qui ça pouvait être ? Est-ce que c'était pour moi déjà je savais même pas. Peut être que c'est encore les keufs qui viennent, peut être que c'est des dealers qui veulent me plomber de balle. Je m'attends à tout aujourd'hui, même à quitter ce monde.

– T'es qui toi ?
– Salim. Adiah est là ?
– Non bouge.
– Attend faut que j'te parle d'elle.
– Jte connais pas moi.
– T'es Farouq ? Celui qui est rentré au hebs la nuit où Nabil est mort.
– Azy entre.

Il se pose et je lui propose de quoi fumer mais il refuse. J'vois déjà l'genre de type qu'il est : clean et tout ça.

– Adiah est dans un sal état.
– On ma dit.
– Jte propose de me suivre quelque part tu verras à quel point.

J'le regarde et il a l'air complètement apeuré. J'sais pas ce qu'elle a foutu cette conne mais je suis pas inquiet je sais qu'elle ferait pas mal à une mouche.

-------------- PDV ADIAH --------------

Adil frappe Jihan quand j'arrive à l'endroit où là couleur qui reignait était le rouge, sang de la victime.

– Adiah... je t'en supplie... ne me fait pas de mal je m'en irai j'm'en irai loin de cette cité si tu me lache maintenant.
– Si j'te lache maintenant on viendra me tuer pour ce que je t'ai fait Jihan.
– On te butera même si j'suis morte sombre conne.

Saddiq me chuchote à l'oreille qu'il est temps de la buté et Adil m'a devancé. Adil lui a collé une balle dans la tête.

– ADIAH ! ADIAH ! Y'A DES GENS QUI ARRIVENT !
– Putain on est coincé les gars, y'a que cette sortie.
– Non cherche à l'arrière, y'a forcément des issues de secours.

On entend des pas et c'était deux hommes. Deux hommes dont leur visage m'est familier : Salim et Farouq.

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« Cristaline pleine de Ciroc »Where stories live. Discover now