La Prochaine Fois, tome 1✅

Chapitre huit

     Après ce vendredi passé avec Léo, je traîne pendant tout le premier week-end des vacances. Tous mes potes sont absents durant les vacances sauf après Noël. Je profite donc de cette première semaine pour faire du sport. Ça me manquait de pas en faire assez quand il y avait cours alors je me rattrape. Surtout que ça ne risque pas de me faire de mal avec les fêtes de fin d'année qui arrivent. Je pars alors nager, courir et je fais des séances cardio. Je finis également tout le travail que nous a donné les professeurs pour être tranquille pour la suite. Heureusement, on a pas grand-chose à faire. En même temps, l'année de seconde, on sent que c'est une année d'orientation et pas de travail intense.

Aujourd'hui, nous sommes le 24 décembre et je passe le réveillon avec ma mère, ma sœur, Emma, et son copain, Bastien, qui viennent passer les fêtes avec nous. Avec Emma, nous avons acheté un livre dont ma mère avait parlé. J'ai également acheté un bracelet pour ma sœur qui m'a coûté la peau du cul, mais bon, au moins c'est de la bonne qualité. J'avoue que je suis fier de mon cadeau, en plus c'est tout à fait son style. Enfin, j'espère.

Puisque nous sommes que tous les quatre, je n'ai pas fait plus d'effort vestimentaire qu'habituellement : un jean et un pull ont largement suffi. J'ai quand même promis à ma mère de faire un effort pour demain chez mes grands-parents. Dès que j'entends la sonnette retentir dans la maison, je me jette sur la porte tandis que ma mère est en train de préparer le repas, qui je suis sûr sera délicieux.

— Salut ! me sourit joyeusement ma sœur.

Je lui saute dans les bras comme un gosse et elle me sert en retour. Ça va faire longtemps, trop même, que je ne l'ai pas vue alors ça fait vraiment plaisir de la revoir. Elle se recule et me regarde, son beau sourire toujours au visage, avant d'ajouter :

— Je ne te vois pas pendant trois mois et tu as complètement changé ! Tu as grandi, non ? Et tes cheveux, il faut les couper, Tintin.

Ce surnom, par contre, ça m'avait pas manqué. Elle le remarque et ça l'a fait sourire tandis que je lève les yeux au ciel, signe d'agacement. Ma sœur entre ensuite dans la maison et part voir notre mère. Bastien s'avance alors, avec un sac au bras, contenant sûrement les cadeaux.

— Salut, Valentin. C'est vrai que tu as grandi !

Je lui sers la main avec un grand sourire et le laisse entrer. J'accroche ensuite son manteau à la rambarde de l'escalier avant de le débarrasser de son sac. Sac où je zieute discrètement dedans.

— Regarde pas, petite crapule. Il est pas encore minuit, sourit ma sœur en me tapant sur la tête.

— Eh, je n'ai même pas regardé ! je me plains.

Enfin, j'ai regardé mais rien vu alors c'est tout comme.

—Ouais.

On va au salon prendre l'apéritif et Emma nous parle de sa vie à l'université. Elle est en photographie et elle aime vraiment ce qu'elle fait ce qui me ravi. On passe ensuite au repas où nous complimentons tous ma mère pour la qualité de la nourriture, ce qui lui fait plaisir. Puis, pendant que ma mère et Emma parlent d'un film que je n'ai pas vu, Bastien engage la conversation :

— Ce n'est pas trop dur la seconde ?

— Un peu plus que le collège mais je m'en sors bien quand même.

— Et tu fais des activités en dehors du lycée ?

— Piscine le vendredi avec mon meilleur ami. Tu sais Léo, tu l'as déjà vu.

— Oui, je m'en rappelle. Lui aussi, ça se passe bien sa seconde ?

— Il a un peu plus de mal, mais ça va, il s'accroche.