C'était inévitable

Partie 12

Lorsqu'il m'a vue, il s'est levé, s'est approché de moi et m'a embrassée. C'était waouh. Il embrasse super bien. Il s'est détaché de moi et a essayé de se saisir de mes lèvres à nouveau mais je l'ai bien vite stoppé.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Ne me fais pas croire que tu n'as pas aimé ?
- Euh..on va se calmer. Ça ne fait même pas 5 heures qu'on se connait et tu me sautes déjà dessus.

Il rigole à mon commentaire.

- Ce n'est pas marrant.
- Je veux être avec toi.
- Qui t'as dit que moi je voulais ?
- Tes lèvres ont parlé.

Il rigole à nouveau.

- Non sérieusement, viens on se met ensemble. On fait les choses bien.
- Euh...Je ne crois pas non. On ne se connait même pas. Je sais que j'ai l'habitude d'aller vite, mais on va se calmer.
- T'es sûre ?
- Tu me menaces ?
- Non, je te mets en garde parce que quand je serais avec une autre fille, il ne faudra pas venir me voir.
- Ça ne risque pas d'arriver.
- Elles ont toutes dit ça et elles se sont toutes retrouvées le cœur brisé.
- Va voir là-bas bas si j'y suis.
- J'oublierai pas.
- Tu es sûr que ce n'est pas toi qui a le cœur brisé ?
- Enfoiré, dit-il en rigolant.
- Bonn dégage de là, je vais m'habiller.
- Bon j'y vais.

Il est sorti de la chambre et je me suis jetée sur le lit. Islem était vraiment mon type de gars, je ne crois pas qu'il va en rester là. Il est vraiment beau, je crois qu'il a fait de la sorcellerie sur moi. J'étais en train de me mettre de la crème quand tout à coup je pense à Adams. J'avais peur qu'il me retrouve. S'il nous retrouve, il allait nous tuer.

Adams

Ça ne fait que 4 jours qu'elles sont parties et je suis déjà en train de devenir fou. Si je la retrouve, je vais la tuer. Depuis que Djibril avait parlé à sa femme, il était calme. C'est abusé, alors que de base c'était lui qui était en train de taper tout le monde pour qu'on les retrouve. Sofiane, lui, j'ai tellement envie de le frapper. Toute sa vie il rigole. Même quand il mange, il rigole.

J'étais avec mes hommes sur la terrasse en train de retracer, enfin d'essayer, de retracer son appel mais cette connasse avait pris un bigo. C'est en train de me rendre ouf.

- Patron, j'ai un ami qui habite à New York et je lui ai fait passer le message au cas où.
- Antho, c'est pas le moment de me raconter ta vie.
- T'es sûr ? Parce qu'il m'a dit qu'il a vu la femme à Djibril et ta copine, entrer dans un hôtel à New York.

Au début, j'ai bugué, mais après je me suis levé et je suis parti en courant dans ma chambre préparer des affaires. Au passage, je me suis cassé la gueule dans les escaliers et comme par hasard devant Sofiane. Le gars tellement il rigolait, il s'est pissé dessus je crois.

- DJIBRIL, ON LES A RETROUVÉ.

Même pas 5 minutes après Djibril a débarqué essoufflé comme jamais.

- ELLES SONT OÙ ?
-  Wesh poto pourquoi tu cris ? Elles sont à New York.
-  Attends, on n'a pas envoyé des gars à New York ?
-  Si, attends que ces enflures reviennent.
-  Eh, je viens avec vous.
-  Bien sûr que tu viens avec nous et Antho aussi.
- J'ai réussi à avoir des billets pour New York pour ce soir à 21h.
- Parfait.