C'était inévitable

Partie 75

- Par contre, Shaïna, elle sera là.
- J'espère pour toi que c'est une blague.

Vous vous demandez, qui est Shaïna ? C'est simple, c'est l'imbécile d'ex d'Isma. Ils sont plus ensemble parce qu'elle a trompé. Mais le problème, c'est que la mère d'Isma, la voit déjà comme sa fille, malgré qu'ils soient plus ensemble. Donc du coup moi, je passe pour la méchante qui brise un couple pour la mère.

- Toi-même, tu sais que je n'ai rien à voir dedans.
- Bah moi, je ne viens pas.
- Tu ne vas pas me laisser seule avec elle ?
- Bah si je viens, je préviens, tu as intérêt à ouvrir ta bouche parce que moi, je ne me retiendrais pas.
- Oui t'inquiète.
- Moi, je ne m'inquiète pas, c'est pour toi que je dis ça.
- Oui Oui.

Sarah

Je vais vous passer quelques jours. Aujourd'hui avec Amirah, on rentrait à la maison. Adams était parti acheter tout ce qui est berceau, poussette, couches, vêtements. Là, on était de hall. On attendait que l'autre se pointe. Durant mon petit séjour à l'hôpital, Youness est revenu mais sans Soraya. Seule Kassy n'était pas venue voir sa nièce. Je lui enverrai un message plus tard.

Après 10 minutes, Adams s'est enfin pointé. On est montée et il a démarré. Dans la voiture, j'admirais mon travail. Comment elle est trop belle, mon bébé. Adams me parlait, je le regardais à peine. On est arrivé à la résidence, on est monté. Franchement, ça fait du bien de retrouver son chez-soi.

J'ai sorti Amirah de son cosy et je l'ai prise dans mes bras. Normalement, il y a ma mère qui doit venir la garder, pour qu'Adams et moi, on puisse aller acheter ce qui nous manque tranquillement. Après 10 minutes, ça a sonné à la porte. Adams est parti ouvrir et il est revenu avec ma mère.

- Mon bébé !
- Ça va ?
- Passe-moi ma petite fille
- Aïe.

Elle me la limite arracher des mains.

- Il y a tout dans la cuisine, normalement, elle doit manger dans...
- Oui oui. Au revoir.
- J'ai juré ta mère, elle ne te respecte pas.
- Bref, on y va.

On est descendu. Sur la route, on s'ambiançait sur "Jaloux" de Dadju. Les gens devaient nous prendre pour des fous. Bon je vais vous passer notre petit moment, on a acheté tout ce qu'on trouvait mignon. Et en même temps, on a fait les courses. Conclusion, on a vidé nos comptes en banque.

On a acheté des trucs trop beaux pour Amirah. Ma fille, dès sa naissance, ça va être une bombe. Pour terminer, on est passé à Foot Locker Kids. Quand je vous dis on a dévalisé le rayon. Ce ne sont pas des blagues. Ensuite, on est reparti à la voiture. Si à l'allée, on s'est ambiancé sur Dadju, au retour, on était obligé de changer d'ambiance.

On est arrivé à la maison. On a galéré à prendre tous les sacs. On a ouvert. Ma mère était au salon avec Amirah sur ses jambes.

- Tout ça pour la petite ?! Si après, tu me dis que t'as pas d'argent, tu vas voir.
- Tiens, je t'ai pris ça.

Je lui avais acheté un parfum à Sephora.

- Ah ça, c'est ma fille.

Je lui ai fait un petit bisou et j'ai pris ma fille. Elle était éveillée mais elle était calme. Elle me regardait.

- Bon, je vais y aller.
- Tu veux que je te raccompagne ?
- Non, c'est bon, j'ai appelé Aymen.
- Demain, je passe
- Oui oui. À plus.

Et elle est partie, elle n'a même pas dit au revoir. On a rangé toutes les courses avec Adams. Il a monté le berceau et la poussette. La chambre improvisée de ma fille commençait à prendre forme. Quand on a tout fini, on s'est posé au salon.

- Bébé ?
- Hmm.
- Je veux une baby shower.
- T'es au courant que les baby shower, c'est quand les bébés ne sont pas nés ?
- En fait, je ne te demandais pas la permission.
- Bah, pourquoi tu me le dis alors ?
- Je t'avertis juste.
- Bref, passe-moi ma fille.
- Déjà, ce n'est pas ta fille.

Il m'a mal regardée puis il me l'a prise des mains comme un sauvage. Du coup, elle a commencé à pleurer alors qu'elle était calme de base. Franchement, cet enfant me désespère.

Un mois plus tard

Un mois avait passé. Déjà mon bébé a eu un mois et demain, je compte fêter son anniversaire. Vous pouvez me dire ce que vous voulez, les "un mois" ça se fête. En parlant de fête, je n'ai vraiment pas fait les choses à moitié, façon, vous verrez demain.

Kassy

J'étais couchée dans mon lit à broyer du noir encore et encore. Ça fait quelques jours que j'avais des nausées. Je ne me sentais vraiment pas bien. Il y a deux jours, j'étais partie à la pharmacie acheter des tests de grossesse. Mais jusqu'à présent, je n'avais pas eu le courage de les faire. Sincèrement, j'avais surtout peur du résultat.

Un enfant, c'est une très grande responsabilité. Et je suis clairement pas prête à assumer cette responsabilité. En plus de ça, qu'est-ce que vont dire mes parents ? Ma famille ? Mes frères. Mes sœurs. En plus, je venais de reprendre mes études. Ce n'était pas le moment.

Tout ça à cause de cet homme que j'ai naïvement laissé entrer mon cœur. Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait ça. Après m'avoir trompée, il m'a violée. Qu'est-ce que je lui avais fait ? Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?

Je me suis levée, déterminée à connaître la vérité. Il fallait que je sache. Je les fais et j'ai attendu cinq minutes. Enfaite, je crois que j'ai attendu 10 minutes mais j'étais perdue dans mes pensées. Je me demandais ce qui allait arriver si ces tests étaient positifs. J'ai retourné le premier test, et là, le soulagement que j'ai eu lorsque que j'ai vu qu'il était négatif.