Partie 84

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- Pardon ?
- Je ne veux pas me marier.
- Et comment tu vas faire ? Tu penses que ce sont les parents qui vont élever ton goss à ta place ? T'as fait des conneries, assume-les !
- Et tu penses que c'est en me mariant avec lui que je vais assumer mes "conneries". Je les assume déjà actuellement. Tu penses que ça me fait plaisir d'être dans cette situation ? Tu penses que c'est ce que je voulais. Eh bien, non Brahim. Ce n'est pas ce que je voulais.
- Et, quel avenir tu comptes offrir à ton enfant ? Tu comptes habiter chez ta mère toute ta vie ?
- C'est pas à toi d'en décider Brahim, dit Sarah. Vous vous comportez tous comme si elle avait commis un meurtre. On parle d'un enfant. Je pense qu'elle a compris. L'avenir qu'elle veut offrir à son enfant ne vous regarde pas. Vous serez juste les ongles et les tantes. Les seules à pouvoir l'ouvrir, c'est Tata Amina et Tonton Bakary et eux-mêmes, ils ne le font pas. Vous la jugez depuis. T'es puceau Brahim ?
- C'est pas question de ça !
- C'est question de quoi alors ? Ce qui est arrivé, est arrivé. C'est fait maintenant. Acceptez-le. Et ce n'est pas en la poussant dans les bras de Nassim que cet enfant aura un meilleur avenir. Si...
- On ne t'a pas fait venir pour que tu nous fasses ton cirque. Assieds-toi à côté de ton mari et ferme-la. T'es pas concernée par cette histoire.
- Sérieusement Brahim ?!


Elle l'a dévisagé salement. Elle s'est levée, a mis ses chaussures et elle est sortie en s'assurant de casser les tympans de tout le monde. Amirah qui dormait, s'est réveillée en sursautant. Adams l'a pris et est parti dans la chambre avec qu'elle.


Je me suis alors levée à toute vitesse, j'ai mis mes chaussures et je suis descendue en prenant les escaliers. Quand je suis arrivée sur le parking, elle était en train de partir. J'ai commencé à courir comme une folle après sa voiture. Je vous laisse juste imaginer la scène. Elle s'est arrêtée. Quand je suis arrivée à sa hauteur, elle m'a dit :


- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je viens avec toi.
- Monte vite.


J'allais monter lorsque j'ai entendu quelqu'un crier mon nom. J'ai levé la tête, et c'était Brahim. On s'est regardé dans les yeux, puis je lui ai fait un doigt et je suis vite montée. Qu'il aille se faire foutre.


- Où est-ce qu'on va ?
- Je veux partir.
- Partir où ? dit-elle d'un ton étonné.
- Je ne sais pas, mais loin en tout cas.


Kaÿla


Avec Djibril, on revenait des Maldives. La meilleure lune de miel de ma vie. Et oui, maintenant, je suis Madame T*****. On s'est tapé un mois de lune de miel : en tout, on a fait Cuba, les îles Salomon, pour finir par les Maldives.


Actuellement, on était à l'aéroport. On attendait que Sofiane et Lina se décident enfin à pointer le bout de leur nez. On était complètement éclaté. Le décalage horaire s'est quelque chose. J'avais juste de retrouver mon lit.


- Ne t'en dors pas.
- Mmh.


Après 20 minutes, on a enfin vu la tête de ces deux imbéciles. Ils sont arrivés avec un grand sourire en se tenant main dans la main. Clairement, j'avais envie de les gifler.


- Trois heures qu'on vous attend.
- Espèce d'ingrat, sois déjà content qu'on soit venu.
- MA COPINE !!!


On s'est prise dans les bras. Il faut dire qu'elle m'avait manquée, mais un peu. Sofiane et Djibril se sont tchékés et on est parti vers le parking. Ils nous ont déposés et franchement, première chose qu'on a faite avec Djibril : se mettre en pyjama pour aller taper le coma de notre vie.


Sarane


Il était 19 heures et j'étais en train de me préparer. J'ai passé une journée de ouf. D'abord, on est parti déjeuner dans un petit restaurant à la Yukihira, je me suis clairement pété le ventre. Après ça, on est allé à la tour de Tokyo et on a fini par le Naruto Park.


Mais comment vous dire que j'étais obligé de le faire en faite. En tant que fan de Naruto qui se respecte, je n'aurais pas pu passer à côté.


On venait de rentrer à l'hôtel. Monsieur m'a dit qu'il me « kidnappait » encore cette nuit. Je suis partie prendre une douche en vitesse et j'ai demandé à Yasmine de me maquiller.


Une fois terminé, j'ai mis ma robe, ma P.P, talons et je suis descendue. Comme d'habitude, il était là en premier. T-shirt blanc, pantalon droit noir, dunk low: très classe tout ça.


Il n'avait pas remarqué que j'étais là. On aurait dit une psychopathe à le regarder comme ça.


- Hum hum.


Il a enfin levé les yeux vers moi. Au début, il a beugué mais ensuite, il s'est levé, a pris ma main et m'a fait un baiser dessus.


- T'es magnifique.


C'était inévitableDove le storie prendono vita. Scoprilo ora