Partie 79

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Dites-moi que c'est une blague ? Dites-moi qu'elle a simplement des problèmes au cerveau et qu'elle doit se faire interner ? Et Ismaël qui souriait en regardant sa mère, puis quand il a enfin posé ses yeux sur moi, c'était pour me regarder en mode "je suis désolé".


Sa mère et Shaïna me regardaient avec un grand sourire pour montrer à quel point elles étaient heureuses. C'en est trop pour moi. Donc moi, je me suis déplacée jusqu'au domicile des parents de mon soi-disant "mec" pour me faire humilier de la sorte ? Je n'ai pas attendu une seconde de plus et je suis sortie de cet appartement avec toutes mes affaires. J'ai appelé un Uber, pour me raccompagner chez moi.


Une fois rentrée, je me suis mise en pyjama et je suis directement partie me coucher. Je n'ai pas pleuré mais j'ai longuement pensé, puis au bout d'un certain moment, je me suis endormie.


[...]


Je me suis levée vers 11 heures, j'ai fait ma toilette et tout. Après, j'ai pris mon ordinateur et j'ai commencé à rechercher des vols. Cette nuit, j'ai longuement réfléchi et conclusion : il me faut des VACANCES. Mais je ne sais pas encore où partir, je regarde en fonction du prix des billets. J'en ai trouvé pour Tokyo donc je n'ai pas réfléchi et j'ai pris. J'ai ensuite appelé ma cousine, Yasmine, pour savoir si elle voulait venir avec moi. Elle m'a dit qu'il n'y avait aucun problème.


J'ai ensuite commencé ma valise. Franchement, c'est incroyable les conséquences que peuvent avoir un homme sur une femme. En même pas 10 minutes, il m'a démoralisée d'une manière. Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne s'est pas excusé pour ce qu'il m'a fait. En faisant ma valise, j'ai vu que j'avais encore des affaires à lui. Je pense que ce soir, je vais passer ma soirée devant Netflix et un feu...


Sarah


Je me suis réveillée à l'entente des pleurs d'Amirah. Il devait être trois heures ou quelque chose comme ça. Je lui ai donné à manger et je l'ai recouchée. Mais madame n'avait pas envie de dormir, donc du coup, on est partie au salon et on est restée éveillée une bonne partie de la nuit.


[...]


Il devait être dans les alentours de 16 heures. Je sais qu'Adams était parti voir sa mère avec Amirah, donc j'ai bien profité pour rattraper ma nuit. Vers 17 heures, je me suis enfin décidé à me lever. J'ai pris ma douche et tout le tralala. Et j'ai décidé de faire le ménage avant qu'ils rentrent. Je suis en totale décalage horaire mais ce n'est pas grave. Bref, j'ai commencé par l'aspirateur, j'ai passé par tout à part dans la chambre de Kassy et mon dressing. Je ne voulais pas la déranger.


J'ai commencé à enlever toutes les boîtes qu'il y avait. C'est ça notre problème avec Adams : on a dix mille étagères pour mettre nos chaussures mais on garde des boîtes qui ne nous serviront à rien. Mais comme aujourd'hui, j'étais déterminée, j'ai tout jeté. Il va me tuer mais c'est pas grave.


Comme je disais, j'ai tout enlevé et tout derrière, il y avait une sacoche. Obligé, c'est celle d'Adams. Ça ne peut être qu'à lui. Donc, je l'ai pris et comme elle était lourde, je l'ai ouverte : et là, je trouve une arme... C'est une blague ?!


Adams 


J'étais en voiture avec ma princesse. On allait chez ma mère. Depuis le séjour à l'hôpital de Sarah, je ne l'avais pas vu.


On est arrivé quelques minutes après, j'ai sorti Amirah et on est rentré. J'ai sonné et c'est cette crasseuse qui me sert de cousine qui nous a ouvert. Mais cette meuf n'a pas de maison ?


Au début, elle parait surprise de nous voir puis elle dirige son regard sur Amirah et essaye de la toucher avec ses longues griffes de 20 cm. J'ai tapé sa main tellement rapidement, même moi, j'étais choqué. Personne ne touche ma fille. C'est mort.


Je l'ai écartée de mon chemin et je suis rentré. Dès que ma mère m'a vu, son visage s'est illuminé. Elle est venue me prendre dans ses bras. J'étais refait. Après elle a vu Amirah, elle a commencé à sourire comme une malade. C'était donc de famille. Franchement, c'est pas pour faire le gars, mais j'étais fière de moi. Bref, je vous passe ce petit moment en famille. Vers 19 heures, on a pris la route pour rentrer. Une fois en bas, je me suis garé (logique) et je suis rentré. En allumant la lumière, je vois Sarah assit au salon avec une arme sur la table.


Et merde.

C'était inévitableWhere stories live. Discover now