Décris-toi

XXVI

Et voilà la suite ! Ne bavez pas trop hein... 🙄😏 Bonne lecture 🔥

15 mars 2015

Appel entrant : Maël (28:34)

- Dis-moi simplement si oui ou non.

- Ça devient lassant.

- Tu n'as qu'à répondre.

- Rosen.

- Quoi ?

- Tas un cul d'enfer.

- Tu l'as jamais vu.

- Merde ! Comment ça se fait que tu répliques ? D'habitude, tu es timide et tu m'engueules à moitié !

- J'ai pris l'habitude en trois semaines faut dire. T'arrête pas de t'extasier sur une partie de mon corps que tu n'as jamais vu.

- C'est vrai. Mais le jour où je la verrai, ce sera pire.

- Tu fuis ma question admirablement cette fois.

- Bordel, tu vas jamais abandonner...

- Réponds et j'arrête.

- En même temps, t'auras la réponse.

- Pas faux. Alors ?

- C'est pas vraiment la jalousie...

- Ah ?

- C'est simplement que lui, il a la possibilité de te voir tous les jours, de te parler de vive voix, de pouvoir te toucher, te prendre dans ses bras, voir ton sourire, t'entendre rire. Il peut t'avoir dans son pieu et t'emmerder dès qu'il le veut. Fin, il a accès à toutes ses petites choses auxquelles je n'ai pas droit.

- Tu as oublié deux mots.

- Quoi ?

- Tu as zappé quelque chose.

- Bah je... Mais de quoi tu parles là ?

- Tu viens d'oublier de dire : pour l'instant. OK, il y en a trois mais quand-même, je suis déçu là.

- Je crois que je suis perdu.

- Sérieux Maël, je t'ai jamais vu aussi pessimiste. D'habitude c'est moi qui déprime par rapport à tout ça !

- Je...

- Chut. Tu n'as pas le droit de dire que tu n'auras pas la chance d'agir comme mon meilleur pote. Tu sais pourquoi ? Bah non, car tu nous tapes une crise là. Alors je vais te le dire : on se verra un jour. J'en suis sur. Même si c'est dans dix ans. Donc je ne veux plus que tu dises de telles conneries, OK ?

- Euh, OK, d'accord. Mais euh, il t'est arrivé quoi ? Tas eu une illumination ou quoi ?

- Non, je sais juste ce que tu ressens...

- Comment ça ?

- Même si t'es gay, la pote à ta sœur peut être proche de toi et... je supporte pas ça.