LIII

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Et voilà les pandas ! Un peu à la bourre, comme toujours, mais tadaaaaaa, j'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture 🔥

21 mai 2015

- Huit heures quarante, faut qu'on se bouge sinon ma prof va me tuer, je grogne et Maël souffle en attrapant le bas de mon pull LP.

- Putain bébé, arrête de te prendre la tête, marmonne-t-il en passant ses bras autour de ma taille, son visage contre mon cou.

- J'ai pas envie qu'elle croit que je suis malhonnête ou je ne sais quoi !, je siffle en le laissant me serrer contre lui.

- Tu n'es pas du matin hein, t'es super chiant là, se marre Maël et je roule des yeux.

- Toi, t'es trop collant, je réplique et ses dents s'enfoncent dans mon cou. Putain, mais t'es con !

Je tente de me défaire de son emprise mais il resserre son étreinte et ses lèvres s'acharnent sur ma peau, au même endroit. Un tiraillement me fait grimacer et je couine en tentant à nouveau de m'échapper. Ce abruti me fait mal. Ce jeu dure cinq bonnes minutes et je m'énerve contre lui alors qu'il rigole, fier de lui.

Quand il me relâche enfin, je m'écarte précipitamment et le fusille du regard. Sauf que son sourire malicieux me déstabilise et je fronce les sourcils.

- Tu me fais peur là, je murmure et il hausse les épaules, gardant son rictus. Qu'est-ce que tu as fait ?

- Tu vas me garder avec toi quelques jours, lance-t-il et il me faut quelques secondes pour comprendre.

- Tu te fous de moi ?, je couine en plaquant une main là où ses lèvres sont restées poser plusieurs minutes. Tu m'as pas fait un suçon ?!

- Je marque mon territoire, il s'amuse et je me fige. Ça va bébé, c'est rien et...

- M'approche pas imbécile, je siffle et il s'arrête, le visage devenant plus sérieux. Tu étais vraiment obligé ?

- Tu comptes vraiment me casser la tête pour un suçon ?, me demande Maël en haussant les sourcils, les bras écartés. Sans déconner ? 

- Ça n'avait aucune utilité, je grince et il serre les poings.

- T'es vraiment con quand tu t'y mets, crache Maël puis il se détourne et rejoint sa chambre.

Je soupire et frotte mon cou, me dirigeant vers la salle de bain. Devant la glace, je grimace. Il n'y est pas allé doucement : le suçon mange quasiment quatre centimètres de ma nuque. Il vire lentement au bleu et je passe mes mains sur mon visage. Je sens qu'il y en a un qui va bien se foutre de ma gueule.

Maël passe dans le couloir sans me calculer et je serre les dents. C'est de ma faute si il est énervé, je le sais. Mais j'ai horreur d'être marqué comme ça, je n'aime pas ça du tout. 

- Tu fous quoi ?, grogne Maël et je roule des yeux. Faut qu'on y aille, non ?

Je me tourne brusquement vers lui alors qu'il s'appuie contre la chambranle de la porte, les bras croisés contre son torse et le regard noir. Ah ouais, il m'en veut beaucoup. Mais je le mérite, j'aurai pu tout simplement lui expliquer, être plus sympa. Il faut que j'apprenne à ne pas partir au quart de tour, surtout avec lui. Virgile y est habitué alors je ne me retiens pas mais Maël non. Et je ne supporterai pas de le perdre pour de telles conneries. 

Alors que je me mords la lèvre, j'inspire et me dirige vers lui à pas de loups. Je me sens con quand il ne bouge pas d'un centimètre, baissant simplement les yeux vers moi. Mes doigts s'agrippent à sa chemise et je passe mes mains sur ses hanches, plantant mon regard dans le sien.

Décris-toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant