Elle avait des yeux clairs
Comme des éclats de verres
Polis par la merSes iris de feux et de crystal
Aux couleur à la fois vives et pâles
Transparents de clarté
Vous faisaient voyagerLes yeux sont le reflet de l'âme
La sienne devait être si belle
Car même embué de larmes
Rien n'égalait ses prunellesSes yeux, mon dieu ses yeux,
Qui me donnait envie de me noyer
Et de ne jamais revenir que pour eux
Puis de retourner y sombrerIls étaient vivants mais tristes
D'un pastel si beaux
Que le plus talentueux des artistes
Devait y avoir trempé son pinceauChaleureux comme la braise
D'un feu qui s'éteint
Et froids comme la neige
Qu'on découvre au matinSes yeux si profonds,
Ses yeux si charmants,
Ils paraissaient sans fond
Derrière leur voile blancIls lui avaient valu tant de moqueries
Ces yeux couleur de pluie
Car malgré la beauté de son regard,
Elle ne pouvait voir.
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Feuille Blanche
PoetryLa solitude et le silence ont fait naître ces poèmes, pour combler la feuille blanche.