Alice, ma belle Alice
Aux yeux curieux
Pleins de malice
Et de teintes bleuesAlice, tu l'attends
Ton lapin blanc
Avec sa montre à cadran
Et son monocle d'argentIl n'est pas bien patient,
Il court, il court, fuyant,
Pressé par le tempsEt tu cours après lui
Pour savoir où il va
Curieuse petite fille
Ton défaut te perdraIl est entré dans un terrier
Bien terré
Toi tu y es tombée
AtterréeTu as rencontré sur ton chemin
Une chenille, un chat, un chapelier
Mais pas de lapin
Tu continues de chercherRien n'a de sens, tout se mélange
Rien n'a de sens, comme c'est étrange
Tu découvres et t'émerveilles
Au pays des merveillesEt soudain,
Un jardin
Sans méfiance,
Tu t'avancesLes cartes t'ont dénoncées
Te voilà devant la reine
Prête à être jugée
Qu'elle sera ta peine ?Elle s'agite et s'écœure
La reine de coeur sans cœur
Elle est lasse hélas
Pique, carreau, trèfle ou asElle est prête
À te couper la tête
Regarde ton lapin traître
Sonner la trompetteFuis ! Alice, fuis cette furie !
Le félin rit
Sort vite d'iciUn oiseau passe
Du thé en tasse ?
Le rosier cassePlus de chemin
Par où aller ?
Suis ton lapin
Et détalezMais tu grandis !
Prends un biscuit
Tu rétrécis !
Flacon finiVogue et vagues
Entre tes larmes
Tu divagues
Et vague à l'âmeAlice, Alice,
Mets fin au suppliceAlice, Alice,
Vas t'en
Alice, Alice,
Tu m'entends ?Alice, Alice,
Écoute ma voix,
Alice, Alice,
Réveilles toi.
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Feuille Blanche
PoetryLa solitude et le silence ont fait naître ces poèmes, pour combler la feuille blanche.