2086 - Joaquim Rudy Griffin n'a pas fini de vivre des aventures monstrueuses, désastreuses et rugissantes...
Joaquim. Une jeune fille perdue dans une forêt qui s'étend à perte de vue. Perdue dans ces montagnes infranchissables et rocheuses. Ell...
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♠ Chapitre 3 -Miraculés-
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Un puissant vrombissement résonna dans la montagne, Joaquim n'avait jamais entendu quelque chose d'aussi fort. Elle descendit aussitôt de l'arbre et observa le ciel sans bouger, trop effrayée. Puis quatre hélicoptères surgirent des monts. Finalement, ils n'avaient pas abandonné. Des militaires descendaient en rappel dans la forêt encerclant une grande zone des bois. La jeune adolescente était piégée. Elle n'était rien face à 50 soldats, armés jusqu'aux dents et rompus aux techniques de combats. Elle mit ses armes dans le fond de son sac, elle n'avait aucun intérêt à résister. Elle enfila sa casquette de baseball et rentra ses cheveux blonds dedans. Ils pensaient attraper un garçon, autant toujours leur faire croire qu'elle en était un.
Elle attendit au centre d'une petite clairière verdoyante debout jusqu'à que ses pieds prennent à racine. Il faisait jour, pourtant un hélicoptère éclairait sa position avec un projecteur qui l'éblouissait. La jeune fille se protégea les yeux avec son bras pour ne pas devenir aveugle. Les militaires arrivèrent rapidement, le mot était vite passé des airs à la terre. Ils l'encerclèrent à la lisière des bois. Son corps était parsemé de multiples petits points rouges. Elle perdit un peu confiance, son teint devenu vitreux et Joe leva les mains. Elle aurait pensé que sa mort se passerait autrement, mourir de vieillesse lui allait bien.
« Je suis désolée maman, murmura-t-elle à soi-même.
-Ne bougez pas !
-Croyez-vous que je vais bouger alors que je ressemble à un sapin de noël ? Je ne suis pas idiote à ce point ! »
Personne ne sourit à sa blague. Elle eut l'effet contraire, en effet deux militaires lui sautèrent dessus et la maintinrent au sol. De la terre lui rentrait dans la bouche, elle toussait mais une main puissante lui appuyait la tête. Le cliquetis des menottes qui se fermaient parvenu à ses oreilles. Ils avaient serré trop fort, le métal lui rentrait dans la chair. Ils la relevèrent sans ménagement et la traînèrent jusqu'à dans la vallée. Ses jambes râpaient le sol, ses pieds se prenaient dans les racines tandis que les deux militaires lui tiraient les bras. Ce fut si brusque qu'elle perdit toute notion d'orientation. Joaquim n'arriva pas à marcher, ses poignets la faisaient souffrir. Elle était comme une poupée de chiffons avec un cœur réglé à une cadence trop rapide pour que son corps suive.
