2086 - Joaquim Rudy Griffin n'a pas fini de vivre des aventures monstrueuses, désastreuses et rugissantes...
Joaquim. Une jeune fille perdue dans une forêt qui s'étend à perte de vue. Perdue dans ces montagnes infranchissables et rocheuses. Ell...
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♤ Chapitre 10 - Des ailes noires -
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Néanmoins, son sabre était plus lourd, il la déséquilibrait. L'entrainement lui donnait des crampes. Joaquim essaya de manier de deux en même temps mais elle manquait cruellement de coordination. Il fallait qu'elle s'entraine. Avec deux sabres, elle allait encore mieux se défendre. Enfin si elle y arrivait.
Le soleil se coucha, le studio s'assombrit. Elle se débarrassa de ses armes et se laissa tomber sur le lit de Kyle, les muscles meurtris, fatiguée par cet entrainement, elle s'endormit le ventre vide –complètement exténuée- dans la pénombre, enveloppée par la brise.
Kyle rentra chez lui vers minuit, se léchant ses coupures dans la bouche. L'air glacial rentrait par la fenêtre rafraichissant son visage brûlant. Il remonta la couverture jusqu'aux épaules de Ruby. La lune éclairait son visage paisible, ses cernes ressortaient et ses lèvres craquelées étaient entre-ouvertes à la recherche d'air. Le jeune garçon se déshabilla et se coucha dans le duvet de la jeune endormie. Lorsque son pouls devint régulier, elle ouvrit ses yeux et posa ses iris sombres sur lui. Elle se demandait bien ce qu'il faisait à cette heure tardive, ce n'était en tout cas pas son boulot de réparateur d'électronique. Son regard se baladait sur lui. Mais quand, dans son sommeil, il remua son bras, Joe pu apercevoir du sang sur son torse nu. Le sommeil glissa de son visage et elle se redressa, examinant sa peau souillée. La blessure n'était pas visible, cachée par le textile. Il grogna et se retourna ce qui la sortit de sa torpeur. Joaquim se rallongea et ne tarda à se rendormir, secouée par des cauchemars.
« -Hey ! »
Joe leva les yeux de son mug rempli de son café, adossée au plan de travail.
« -Salut, répondit-elle.
-J'étais à la douche, si tu souhaites y aller, c'est sur le palier. Ce sont des douches communes.
-C'est amer, très amer, grogna-t-elle.
-Le café ? Tu n'as jamais bu de café avant ? S'interrogea-t-il, agacé qu'elle ne prête pas attention à ses paroles.
-Si, mais pas aussi fort. Seuls mes parents raffolaient de café serré et de mauvaise qualité. Je me contentais de lait. »
