Chapitre 13 | Temple Lunaire

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♤Chapitre 13 -le Temple Lunaire-

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Chapitre 13 -le Temple Lunaire-

         Dans les rues bondées de l'épicentre, Joe n'était pas très rassurée de rentrer directement chez elle, ou dans le cinéma

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         Dans les rues bondées de l'épicentre, Joe n'était pas très rassurée de rentrer directement chez elle, ou dans le cinéma. Elle entra dans un café enfumé et se rendit à l'accueil.

« -Bonjour, je voudrais juste un espace pour lire tranquillement, pas trop enfumé.

-Suivez-moi, mademoiselle ... ? répondit la gérante.

-Norwood. Digitalis Norwood.

-Vous êtes la bienvenue, même si vous ne fumer pas, à tout moment. »

Joaquim avait inventé un nouveau nom, si l'un était découvert, elle avait toujours l'autre. Celui-là lui plaisait plus, c'était elle qui l'avait choisi, ni ses parents, ni les survivants. La dame l'emmena à travers les salons et les corniches, où hommes et femmes étaient allongés. Les employés voyageaient entre les lits et la fumée épaisse qui la prit à la gorge. Certains semblaient combattre des démons intérieurs. Elle suivit sans un mot la gérante au châle orange, trop absorbée à toiser les clients aux traits déformés par des cauchemars invisibles aux yeux de l'adolescente.

« -Voici une place qui devrait vous plaire.

-Merci.

-Pour payer, c'est quand vous sortirez. Bonne séance. »

Elle laissa Joe dans ce petit salon en contrebas, elle était surprise de trouver une enfant à peine sortie de l'adolescence, dans son fumoir fréquenté par des adultes qui approchaient la quarantaine. Joaquim s'installa sur l'immense table en bois, se mit bien au fond de son fauteuil en cuir. Les boiseries aux murs réchauffaient cet intérieur emplit de fantômes. Elle ignorait ce qui l'avait poussé à entrer dans un endroit pareil. Au moins, elle était tranquille pour lire le carnet, qu'on lui avait dit ne pas lire. Deux personnes l'avaient prévenue, Gretchen et la Vipère mais elle était trop curieuse pour résister.

Elle sortit l'ouvrage de son manteau et l'observa sous toutes les coutures. La reliure n'était pas neuve et se décollait. Le métal autrefois brillant et poli était rayé. Les coins étaient cornés, signifiant qu'il datait et était passé dans de nombreuses mains. Elle ouvrit la couverture et commença sa lecture.

Snow AshesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant