Entrez dans la vie d'une fille de joie.
«Dans mon vaisseau, j'me sens si seule,
devant mes péchés, j'me vois si sale,
derrière, mon ange dit : t'es si sombre »
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Je me redressa, choquée par ce que je venais d'entendre. Il se leva à la suite pour aller se doucher pendant que je remis mon peignoir et patienta dans les escaliers, frustrée par ce qui venait de se passer.
Une fois qu'il eu fini de se doucher, il me laissa la porte ouverte et reparti dans la chambre du pavillon qu'il s'était attribué sans mon avis. Je pris ma douche à mon tour, et dès que je finis, je renfila une énième fois mes sous vêtements et mon peignoir pour me rendre dans la chambre de Nowez.
Moi – Tu sais ce que t'es toi ? Un gros chien, qui a un gros complexe d'infériorité donc tu te dois de rabaisser constamment les autres, t'es un frustré de la vie, un sale bouffon, connard !
Pendant ce temps, la porte d'entrée s'était ouverte et avait claquée, je n'y avais même pas porté une once d'importance, j'étais bien trop occupée à déchaîner ma haine sur Nowez qui me regardait patiemment, les bras croisés derrière la tête sans éventuelle réaction.
Je tentais de le piquer bien comme il fallait, mais il restait de marbre. Ça me mettait encore plus la haine de le voir stoïque.
Je finis par apercevoir dans le coin de l'œil une silhouette qui montait lentement les escaliers, donc je m'arrêta de parler pour poser mon attention sur cette personne et Nowez finit enfin par rétorquer.
Nowez – Ça y est, t'as déjà fini Khalifa ?
Moi – Mais va baiser le chien de ta voisine !
Sinan – Epepep, il se passe quoi ici ?
Je finis enfin par voir que c'était Sinan qui venait d'arriver à l'étage.
Nowez – Tu peux dire à l'autre pute d'arrêter d'aboyer ?
Sinan – Sus Nowez, reste tranquille avec elle.
Moi – Sinan, ton cousin c'est vraiment un pauvre mec..
Sinan – Vous vous kiffez ou quoi ?
Nowez – Moi kiffer une pute ?
Il se mit à rire nerveusement en secouant la tête.
Sinan – Faudrait peut-être te l'admettre, et c'est Ezmîa son prénom.
Je finis par descendre dans le salon pour aller dans mon «lit», là où nos affaires étaient restées éparpillées.. La honte, ouais. Je me mise à tout rassembler et ranger dans un panier avant de m'allonger sur le canapé. C'est là où je finis miraculeusement par m'endormir, la tête pleine de remords.
