Entrez dans la vie d'une fille de joie.
«Dans mon vaisseau, j'me sens si seule,
devant mes péchés, j'me vois si sale,
derrière, mon ange dit : t'es si sombre »
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Sinan nous a appelé dès qu'il s'est rendu à l'agence, ça avait l'air d'être urgent... Il avait également appelé la plupart de mes collègues pour avoir des témoignages. Puisque dès qu'on fut arriver à l'agence, on s'est rendus compte que les voitures dans le garage étaient toutes vandalisées sans exception.
Sinan était à bout de nerf... J'avais tellement de compassion pour Sinan qui avait mit tant de temps à monter son agence pour au final qu'on lui gâche tout en une nuit.
Sinan – Quelqu'un peut aller vérifier les caméras de surveillance ? J'veux que tout soit analysé...
Il s'est accoudé sur l'une des voitures aux vitres explosées et au capot cabossé. Il a mit sa tête entre ses mains en marmonnant quelques choses.
Enes – J'vais voir les caméras.
Enes est parti consulter les caméras et rien ne me paraissait anormal jusqu'au moment où j'ai croisé le regard de Nowez qui me faisait les gros yeux. J'ai haussé les épaules en tentant de comprendre ce qu'il voulait me dire en arquant un sourcil.
On est restés une bonne heure avec toute l'équipe à tenter de trouver le coupable avant de laisser Sinan s'occuper plus amplement de cette situation avec les autorités. Je m'apprêtais à repartir avec Yazeen et Nowez m'a rattrapée par l'épaule, il m'a prit discrètement dans le sas de l'agence. Il s'est mit à me chuchoter :
Nowez – On est dans la merde !
Moi – Pourquoi ? On est pas coupables Nowez !
Nowez – Mais t'as le cerveau rouillé ou quoi ? Ezmîa on a baisé dans cet ascenseur de merde ! Et les caméras seront visionnées !
Je l'ai regardé un long instant sans rien dire avant de me mordre la lèvre pour m'empêcher d'en rire, c'était vraiment nerveux... C'était vraiment gênant en y repensant ! Enes allait nous voir en plein ébat.. Un vrai cauchemar. Et lorsque Nowez a compris que je riais, un sourire s'est formé sur ses lèvres.
Nowez – Bon, j'vais essayer de m'occuper de ça, à ce soir.
J'lui ai pincé son petit ventre pour qu'il se pousse et que je puisse reprendre ma marche, Yazeen m'attendait devant l'agence. Lorsque je suis sortie, il m'a interrogé du regard.
Moi – Il me parlait de l'importation des nouvelles voitures pour l'agence.
Il s'est mit à rire en passant son bras autour de mon cou.
Yazeen – Eh Mîa, tu crois que c'est écrit « trou d'balle» sur mon front ?
Je lui ai souris sans répondre, j'étais d'autant plus gênée par la situation.
