7. le mariage

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Papa descendait à vivre allure, j'avais la tête qui tourne et le garde me tenait dans ses bras. Sans se soucier de mon état, c'est le garde qui lui tenait à cœur, papa cria comme un peulh qui a égaré ses bétails

-tu es viré garde avec effet immédiat, en criant.

Le garde ne l'écoutait pas, il voulait juste m'aider à me tenir debout. Après papa m'a ramené dans ma chambre, je marchais en m'appuyant sur lui.

J'avais honte du comportement de mon père, j'ai eu un sentiment que les gardes allaient me regarder bizarrement, ils étaient pourtant gentils avec moi. J'étais comme une esclave dans notre maison. Je ne devrais pas laisser cette situation ainsi;

- papa, le voyage m'a trop fatigué avec le vent et la poussière j'ai eu des vertiges, je voulais tomber quand le garde était venu me sécourir. Il n'a rien fait de mal papa

- est ce une raison de t'attraper ainsi? Il voulait juste profiter oui, j'étais élève, je sais tout ceci. Quand les filles possédées tombent, les garçons essaient d'en profiter, je n'aime pas de bêtises.

Parlant de posséder, on entend des cries dans l'autre maison, c'est une bagarre qui s'est éclatée je crois. Papa ne pouvant rester sans rien faire était partie, pour la première fois je l'ai entendu s'excuser.

Quand il vint au niveau des gardes, ils se sont levés pour le saluer et il a parlé à celui qui m'a sauvée de l'autre côté!

Que le corps armé change les gens, il est haoussa de Tahoua, ils sont têtus là bas. Mais étant garde, il obéissait.

- je n'ai pas suivi l'action de tout à l'heure avec ma fille, je tiens à vous présenter mes excuses et je vous remercie; papa disait au garde en tapant sur son épaule.

Il a continué dans l'autre concession dans laquelle le bruit se faisant entendre.

Il a pu calmer un homme, un inconnu qui est venu avec une arme pour tuer quelqu'un de la maison.

- tu ne peux pas quitter un autre quartier pour venir ici et semer le désordre. Qui t'a dit qu'on fait justice à soi même; mon papa demanda le monsieur.

- j'aimerai que vous soyez à ma place honorable, j'aimerai bien. Je me suis réssaisi mais mon cœur s'échauffe, repondit le monsieur

-papa continua: saches que quelqu'en soit le mal, la justice est là pour trancher.

- Honorable, je vivais avec ma femme depuis des années à Yantala (quartier de Niamey). On s'aimait bien, enfin c'est ce que je croyais. J'ai construit un villa pour nous pour qu'on se sente bien. Malgré la pression de la famille pour que je me marie à une autre femme, je voulais de la stabilité, je voulais qu'elle se sente au centre du monde. C'était un matin quand je partais au marché, une vieille femme m'avait appelé de revenir d'urgence à la maison, une fois à la maison j'ai surpris ma femme avec cet homme que tu vois, je voulais le fusiller, mais les gens m'ont arrêté.

- tout ce que je sais c'est qu'on ne rend pas juste sois même, repond papa....

- j'ai mal au cœur, ce n'est pas la première fois, chaque fois que je sortais ce vendeur de lipton venait garer sa charette devant ma maison et il y passait plus de trois heures. C'est comme une insulte à ma personne, dans ma maison, mon lit, ma femme...qu'aurez-vous faire honnorable?

- je vous comprend Monsieur, chaque homme aurait agit de la sorte, si tu vois un homme convoité une femme marié c'est le désir de la femme. Occupes-toi de ta femme....

- je l'ai déjà chassée Honorable, je ne pouvais vivre avec une telle, un jour j'avais appris même qu'elle partait chez les marabouts, elle pourra me tuer!

- tu as bienfait!

Papa est revenu avec des jurons maudissants les femmes.

La femme est son propre ennemi aujourd'hui. C'est comme l'afrique qui accuse l'europe de son malheur, la femme accuse également l'homme alors qu'elle même crée sa propre tombe.

Je m'étais endormi tardivement et me réveiller très tard.
C'est toujours les vacances sans loisirs que de m'évader dans les livres.

Je ne faisais aucune tache ménagère, les femmes de ménages étaient là. Les quelques fois où je me réjouissais c'est quand Faouzia ou Madina venait ou quand elles viennent à deux.

On préparait le mariage de la sœur de Madina. On passait tout nos temps au marché.

Un mariage à Niamey c'est comme l'arrivée d'une déesse grecque autrefois où la ville est mouvementée, des pressions, des dépenses. Le mal est que souvent ça ne dure même pas, on dirait éjaculation précoce.

Enfin le mariage presque tous nos camarades de classes étaient venus, on était avec notre grande sœur la mariée ce jour là.

J'avais passé la nuit là bas, j'ai reçu plus de dix appels de papa sur le portable de Madina pour savoir comment je vais. Il était adorable mais me surveiller incessement m'aggaçais. J'étais une bonne fille qui ne doit jamais broncher.

On avait installé une piste de danse avec des baffes, l'orchestre. Des filles en habit traditionnels dansaient sans se fatiguer, j'avais refusé car je savais pas danser. Madina avait insisté pour qu'on parte sur la piste

- arrêtes moi ton comportement de villageois, insistait Madina

- je ne sais juste pas danser sinon j'en meurs d'envie;

- allons personne ne va te prèter attention à toi, elle ne lâche rien madina

On est parti finalement sur la piste, à moins de trois minute une main d'un garçon me tint la hanche quand j'ai su que c'est un garçon, ma main n'a pas pu se contrôler jusqu'à ces joux.

Quand je m'étais retournée, c'était Sa, l'ami de Faouzia. Je l'ai giflé!

À suivre. Vos impressions s'il vous plaît

voile tombéWhere stories live. Discover now