44. triomphe

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L'heure d'aller à l'école vint avec les jumeaux. Tante Bintou appella son Mohamed:

- Mohamed déposes tes frères à l'école, tu prends ma voiture, je ne veux pas que tu fasses du détour, je dois sortir...

On partit avec lui, il ne me calculait pas, je n'en pouvais dire moins de moi. Il causait avec ses cousins.

-Mohamed: avant d'aller à l'école, je vais aller vous montrer vos belles sœurs, histoire de faire connaissance, qu'est ce que vous en pensez les garçons?

Les jumelles crièrent fort en tapant l'épaule de Mohamed:

- excellente idée, cousin. Tu es fort là!

- c'est exact mais ce n'est pas si compliqué les filles à Niamey, il faut juste avoir un volant, du carburant, elles t'envelloperont comme des mouches...

- oh cousin! Il faut que tu nous apprenne à conduire, je dois séduire Sara, dit Hassane.

- quant à moi Ousseini, je dois faire craquer la miss, de la classe des Anissa, ou draguer son amie Madina....

Je n'avais pas pu m'empêcher de rire :

- Ousseini, tu es très ambitieux, lui dis-je...

Mohamed: les cadavres parlent maintenant...

Je n'avais prèté attention a ce qu'il disait et le fait d'aller voir ses copines, c'était juste pour me rendre jalouse mais cela m'amusait et m'énervait à la foid. Il se prenait trop la tête et j'avais un rendez-vous avec Issa.

On vint chez une de ses copines qui était déjà dehors pour nous attendre.

Mohamed fit la présentation, ils ont causé quelques minutes, on prit la direction chez une autre, qui était tout près de l'école.

C'était pareille, il voulait nous amener quelque part, chose que je ne pouvais plus cautionner.

- Mohamed, d'un ton calme, j'aimerai que tu me déposes à l'école avant de continuer votre caravane.

- tu es jalouse Ani, pourtant c'est toi qui as refusée mon offre, elle est toujours valable.

- j'ai un cours, je ne peux me permettre de perdre du temps...

- Ani tu es annuyente, colles toi à moi et je te promet de laisser tout tomber.

- entre toi et moi ça ne peut jamais se coller même si on utlise une colle forte, maintenant déposes-moi.

Il me déposa finalement devant la cours, brossa la voiture avec une poussière qui gagna mes narrines et autre. Je rentrai dans la cours, mes yeux regardait à gauche et à droite si je verrai ne serais-ce l'ombre de Issa.

J'étais assise plus de trente minute sans signe de Issa.

J'ai pris mon sac a main, je regagnai la sorti quand un enfant, me tint un bout de papier où est écrit: <<n'ouvres pas le papier, regagnes moi derrière les classes>>.

C'était Issa, je partais en courant, ce fût un bon signe.

Je m'étais excusée du retard et il me regarda en me disant:

- c'est bien même que tu sois en retard.

- pourquoi?

- J'ai eu le temps de réflechir et d'écrire ce message à toi. Je m'excuse de ne pas tenir promesse comme tu me l'avais demandé à la moindre difficulté, j'ai déserté, excuses-moi.

- je m'excuse aussi mon amour, il m'avait juste déposé à l'assemblée et cette photo ne signifie rien. Mon amour pour toi est au dessus de tout ces biens mon bien aimé, je te demande juste de marcher avec assurence, je t'appartiens et personne ne peut dérober ta place.

- je m'en réjouis de cela, j'ai eu à réflechir, je voulais finir ma vie avec toi. À quoi ça sert de multiplier les relations? Fuire une relation et en construire une de plus pire?

- tu as bien raison, ce n'est pas honorifique pour un homme que le jour de son mariage beaucoup de filles soient à l'agonie et plonger dans de profond tristesse soit que la fille t'aime encore ou à qui tu as brisé le cœur. Un homme quelqu'en soit ta durée de vie, si tu as beaucoup d'ex que cela ne dépasse pas deux ou trois. Multiplier de relations sans lendemain nous fait perdre de valeur. Pour beaucoup d'homme, c'est un exploit de sortir avec plusieures filles, mais au moment de son mariage, c'est comme si ces filles, le connaissent, l'ont vues nu et autres. Alors que l'homme, pour nous épouser demande qu'on soit intacte alors qu'il s'est trempé dans toute sauce. Vous voyez comment vous êtes injuste envers nous.

- tu as parfaitement raison mon amour, on doit se battre pour préserver notre relation. Encore une fois, je m'en excuse. Saches que nous deux, c'est à la vie, à la mort, c'est à dire pour l'éternité. On va traverser les embuches, et on sortira idemne. Quand la terre, te chauffera, je planerai avec toi comme une hirondelle....

- il ne suffit pas de faire des promesses, il faut les tenir.

Il s'approcha de moi, me tint par la hanche, plongea ses yeux dans les miens, j'étais restée immobile, il me tira vers lui, sans mot, j'ai senti sa main sur mes perles que j'avais mis en dessous, mon habit lisse, faisait glissait sa main. Je me trouvai enfin entre sa poitrine.

Je n'avais rien compris que la sensation d'une lèvre collée aux miennes, douce et calme, il m'embrassa...

L'amour a triomphé sur tous!

À suivre!
Vos impressions!

voile tombéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant