14. entente

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Les votes ont eu lieu cette soirée avec les délégués des différentes classes. Les délégués concertaient d'abord la classe ensuite partent voter selon ce que la classe désirait. N'empêchait, certains votaient de leur propre gré.

Sa me demada de travailler pour eux pour un poste fictif et cela permettra de sensibiliser les élèves sur la religion musulmane. Je voulais accepter mais j'ai peur du papa.

Ils avaient donc créé un groupe what's app pour passer les informations du bureau. Je n'avais pas de portable ni touche ni tactile.

Avec Sa, j'ai appris à me surpasser et je dois donc affronter les parents. Je sens un peu d'assurence quoi qu'on ne peut tenir tête à son parent.

Après les cours, il était venu me chercher. Sa (la décision du papa) décision serait ma reponse à Sa.

- Alors papa que dirais-tu si j'intégre le bureau de notre établissement. Ça me plait trop depuis mais j'avais juste peur que tu en penses mal. Je ne veux vraiment pas que tu sois énervé contre moi et surtout que le bureau est mélangé d'hommes et de filles.

-c'est bien que tu m'en as parlé, je ne veux pas te savoir dans ces soirées où les filles sont obligées de porter des habits qui, sont en l'encontre de nos mœurs à se coller contre les hommes. Je ne veux pas de cette vie pour toi.

- oui effectivement, c'est ce que je craignais. Mais c'est un poste spécial pappa. Je suis chargée d'organiser des prèches dans l'enceinte de l'établissement, coordonner la prière de vendredi et faire tout notre possible d'avoir une mosquée pour la prière. S'agissant des fêtes, tu ne m'as pas enseigné de cette manière et jamais je ne te désobéirai père. Comment te convaincre que c'est pour la religion?

- ma fille c'est vraiment bien, c'est une innovation salutaire. Tu vois que votre établissement s'améliore de jour au jour...votre administration est compétente vraiment.

- non c'est une idée d'un nouvel élève. On ne sait pas si l'administration va accepter papa...

- ils vont bien accepter car ça pourra attirer les autres. Ce n'est pas dans tous les établissements privés qu'on organise cela.

On est arrivé à la maison avec le cœur apaisé.

J'avais passé une nuit très longue car je voulais informer Sa de la bonne nouvelle. Je pensais toute la nuit comment il réagirait. En dehors de ce côté arrogant, se cachait un homme réflechit. On a eu un début difficile mais tout semble rentré dans l'ordre.

Je vois pourquoi, il m'a dit de prendre ce poste. J'ai récolté les fruits car papa est d'avis avec moi et si je lui demandais un portable, il me l'aurait acheté sans doute.

Avoir Sa dans cet établissement enfin de compte est une bonne chose, et ses paroles que je vais lui écrire me font rire dès que je prend son numéro.

Le matin lors du petit déjeuné, je ne mangeais presque pas à table. J'ai commencé à avoir des plans en tête.

- tu as mal dormi ma fille, me demanda maman.

- non, je repondis

- tu as quoi et tu es triste de bonheur? Demanda papa en deposant son verre à thé...

- je n'ai rien papa.

- devrons-nous t'amener chez le docteur ou l'appeler?

-papa, repondit Hassane mon frère, elle a besoin de biberon...

Tout le monde s'éclata de rire et moi même je n'ai pas pu m'en empêcher.

-papa j'ai honte d'aller à l'école, je repris.

- pourquoi tu dis cela? Tu as fait quelques choses et qu'on n'est pas au courant?

- papa, je suis dans le bureau des éléves et on passe des messages de temps, je ne serai pas informé. Comment dire aux membres du bureau que je n'ai pas de portable ou comment contacter les marabouts et fixer des rendez-vous.

- ah ma fille, dis plutôt que tu as besoin d'un portable.

- c'est cela papa, nous tous on a besoin de portable Ousseini et moi. Interféra Hassana.

Hassane était plus bavard que Ousseini. Il tint la maison en haleine et j'aimais beaucoup son compagnie que Ousseini.

Tu peux causer à Ousseini plus de 10minutes entrain de parler, c'est à peine il glisserait trois à quatre mots.

Papa nous a promi tous un portable et je me dis dans mon fort intérieur que je le devais a Sa. Hier il était un adversaire mais avec son plan, j'ai droit à un portable.

Cela ne voulait pas dire que j'allais l'excuser pour ce qu'il m'avait fait subir en m'humiliant de la sorte.

Après le petit déjeuner, on prit le chemin de l'école. Cette-fois, on avait croisé un aveugle qui marchait seul dans les rues de Niamey. Il n'avait pas les yeux pour voir mais son cœur le guidait.

Si il m'arrive d'aimer Sa ça sera avec le cœur et non avec les yeux car je ne pouvais pas me mettre avec un fumeur et un homme qui passe tout son temps avec les filles en plus un mécréant. Le cœur a ses raisons mais moi j'ai pas de raison de l'aimer.
Ou bien on aime sans raison en tout cas, son amour ne m'a pas encore visité.

À la devanture, il était là. Il s'avançait vers moi alors que papa n'est pas encore parti, je lui fis signe de mains de ne pas avancer, c'est en ce moment qu'il accélérait

Je me demandais qu'est ce qu'il allait faire? Ne pouvant le contrôler, il vint vers le papa. Il toqua sur la vitre pour que le papa lui ouvre.

Il gesticulait en parlant, je ne comprenais rien et le papa aussi est sorti pour prendre ma direction.

À suivre!

voile tombéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant