42. retour à la case départ

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La photo avait été prise par Sadisou, sans mon consentement, sans que je ne postai et de surcroît, il publia.

Je lui avais écrit de manière polie:

- bonsoir Sadisou, j'espère que tu es bien rentré! Tu vois le monde dans lequel nous vivions, au Niger précisement, les gens interprètent mal les choses. Cela me fait plaisir pour la considération mais évitons des problèmes.

- je te comprend, tu as raison. Je pensais que toutes les filles aiment ce genre de vie, tu m'en excuses.

- c'est pourquoi il y a une exception à toutes les règles, maintenant je te laisse, je dois passer un appel, bonne soirée.

- Pareillement à toi.

J'appellai Issa pour le mettre au parfum, penser de la sorte de moi est une insulte à mon image. J'essayais de le comprendre, la jalousie donne des pensées, il était juste jaloux.

L'appel:

- bonjour mon amour, j'espère que tu passes une bonne soirée!

- bonjour, tu m'appelles pour savoir si tu as réussi à me briser le cœur.

-Je t'appelai justement à ce propos Issa, tu me classes dans une catégorie qui ne me ressemble pas, je ne suis pas ainsi, tu vois?

- tu es comment alors, que ma copine traine dans la voiture d'un voyou, tu veux que je réagisse comment?

- ah c'est que je suis entouré de voyou!

- excuses-moi, tu viens de m'insulter?

- ce n'est pas ce que je voulais dire excuses-moi stp.

Il racrocha, il éteigna son portable...j'ai appelé à plusieurs reprise sans signe, je lui ai laissé des dizaines de messages. Tout ce que nous avions bâtit, s'effondrât par un seul appel.

Ma bouche n'a pas pu supporter ses préjugés.

En ce temps papa était dans le salon avec sa femme. Papa était ailleurs;

Maman:
- qu'est ce qui ne va pas mon cher époux?

- tout va bien, je n'arrive pas à trouver les mots juste peut-être tu t'en chargeras.

Ils étaient comme un nouveau couple qui venait de se rencontrer. Maman était une femme magnifique, j'apprenais d'elle, de ses manières de vivre avec papa. Souvent je ris quand je voyais ses gestes.

Elle avait pris de l'âge, mais ne laissait rien au hasard, elle prenait soin d'elle, s'acheter des habits... (vous allez comprendre), elle se faisait remarquer toute les fois par papa. On les appelait "les jeunes".

- Dis-moi tes angoisses alors mon cher époux, continua maman.

- c'est la situation Anissa et Mohamed qui me perturbe. J'avais donné ma parole à ma sœur et comme je l'ai dit ce garçon ne mérite pas notre fille même si il fait partie de ma famille. Je ne veux pas pousser ma fille à sa perte. Le véritable problème est comment faire part de ma décision à ma sœur, j'aurai honte. C'est pourquoi j'aimerai que tu le fasses à ma place.

- cher époux, je vois que tu es vraiment embarrassé. Les questions de famille doivent être réglées en famille. Ani est ta fille depuis qu'elle est enfant et Mohamed ton neveu. Tu as le droit sur tous les deux alors que si j'interviens, on pensera que j'ai une main mise sur toi et que les décisions provenaient de moi. N'est-ce pas les linges sales se lavent en familles? Rends tes linges propres mon mari.

- merci j'irai le samedi voir Bintou et j'espère que d'ici là, j'aurai les idées claires.

- viens on rentre dans la grande chambre pour que je t'éclaircisse les idées. Je connais un bon refuge qui va te détendre.

- Les enfants ne sont pas encore couchés ma femme.

- ah ils n'ont pas besoin de moi, c'est mon mari qui a besoin de moi, allons....

Après des tentatives de rejoindre Issa, je partai à l'école avec zéro émotion, vide.

J'étais à la porte de sa classe, quand il m'a vu, il était sorti.

On s'était salué et il me tendit son portable.

-Pourquoi tu me donnes ton portable?

- pour que tu lises...

- je n'ai pas besoin de lire tes conversation.

- je n'ai pas dit de lire mes conversations mais de lire ma conversation avec Oumou, celle avec qui j'avais fait semblant d'être en couple...

Je pris le portable et le premier message était de Oumou:

Oumou disait ceci à Issa:<<Bonjour, souvent des blagues nous amènent à imiter la réalité, et dans l'interprétation de mon rôle, j'ai vu ce qui me convenait, j'avais pris goût et ma vie aujourd'hui sans toi me degoûte. Tu es un homme sympa qui connait le moment fort et faible de la femme. C'esf idiot toutes ces filles amoureuses qui ne bougent aucun doigt pour arracher ce qu'elles aiment, je suis une conquérante et je vais te conquérir>>.

Faouzia avait raison, l'homme est imprévisible et si Issa était une âme sensible, il aurait succomber. Oumou n'était pas celle que j'imaginais

J'ai eu la curiosité de lire la suite c'est a dire la réponse de Issa: << salut, j'ai lu ton message et j'ai toujours aimé la franchise. Tu es une magnfique fille et je suis avec une magnifique fille qui est Ani aussi. Comment deux capitaines allaient cohabiter ensemble? Je ne veux pas courir derrière deux lièves et les perdent tous. Je te prie de me comprendre car l'amour que j'ai pour cette fille n'est pas de ma faute, il se peut que je sois possédé mais c'est elle mon choix quelqu'en soit ce que nous traversions>>.

C'était les deux parties que j'ai pu lire, sans vouloir lire la suite.

Issa me fixa: <<tu vois pourquoi je sors mes griffes, quand je pense faire tout pour préserver notre union et que ma copine ne converge pas dans le même sens que moi, je me sent utiliser, ridiculiser, paralyser, par choquer, cela me monte sur les nerfs, as-tu une fois mesurer les conséquences de ton acte?>>

- Issa, regardes-moi, c'est toi j'aime et je n'apprécie pas de te voir ainsi.

- Justement, c'est l'amour qui manque chez toi, je m'en vais d'ici.

-Crois-moi, il en faut beaucoup pour nous séparer!

- crois-moi il en faut peu pour tout gâcher, il en faut peu pour briser un cœur épanoui, un cœur charitable qui ne sais rien faire que de t'aimer. T'aimer d'un amour inconditionnel. Il en faut peu, et ce peu créer d'énormes dégâts jusqu'à la rupture....

Issa m'annonça la rupture en pleine face!

À suivre!

voile tombéWhere stories live. Discover now