40. Il en faut beaucoup

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Une nouvelle lumière éclaira notre amour. Notre amour était passé de la lampe à incandescence à une lampe électrique. Il éclairait d'une lumière vive.

Le voile que j'avais porté ce jour là était de Issa, son cadeau de St valentin. Même si un cadeau ne venait pas de lui, ça ne me causait aucun problème, son amour me suffisait.

Avoir un cadeau de la personne que tu aimes, est une immensité, c'est une joie énorme. Quelqu'en soit l'immensité de ta richesse, peu importe la valeur du cadeau si cela vient de ton amoureux, ça serait un réel plaisir

Je voulais de la tranquillité d'esprit et c'est ce qu'il m'apportait. C'est ce qui faisait que je l'aime tant, je l'aimais d'un amour inconditionnel sans l'addtionné avec un autre. Il était seul dans mon cœur.

J'étais nouvelle dans le domaine de l'amour, je faisais tout pour ne pas lui causer de peine de cœur.

Le clein d'œil de Issa voulait dire d'avancer et j'y étais allée.

-Ah! Ce regard charmeur, te parler et voir ton sourire m'a manqué chérie, me fît savoir Issa.

- tu m'as plus manqué. Ce jeu m'étouffais, je voulais à un moment l'arrêté mais j'ai primé l'intérêt commun, Dieu merci l'orage est passé et nous voilà deux unis, il en faut beaucoup pour nous séparer.

-Absolument princesse, puis-je un jour goûter à tes lèvres?

- seulement? Sois patient, tu t'en lasserais, quand je t'aurai appartenue, tu seras l'homme le plus heureux de ce monde.

- Ah la patience est un vertu que je cultive depuis que je t'ai rencontré, puisses ses fruits soient les plus doux.

- c'est cela et tu es encore plus adorable quand tu es compréhensible, je sais qu'un homme a besoin de chaleur humaine, j'aimerai tant baisser ma garde pour toi mais mon amour faisons les choses dans la voie légale, et la voie la plus sûre c'est après le mariage...

- merci pour tout, merci de me supporter. Merci de me changer, merci du grain d'amour que tu as semé en moi, merci pour tout délégué, merci d'avoir sacrifié ton rang en classe pour que notre amour triomphe. Même un myope se rendrait compte de loin que tu es saine du corps et d'esprit.

- c'est à moi de te remercier, on doit rejoindre nos classes.

On s'est quitté ainsi dans cet océan de bonheur, dans ce bain de sensation que je ne voulais plus le quitter. Je voulais juste qu'on se marie qu'on puisse profiter plus de cet amour.

Que ses mains me serrent la hanche, mon dos collé à sa torse, seul dans notre lit conjugual à se pavaner des mots d'amour. Pourquoi pas avoir une petite fille, trop chou?

Une petite fille dans notre foyer, qui allait nous maintenir, qui nous servirait d'équilibre. J'en rêvais, je rêvais de ce bon moment, je souriais et j'avançai.

Quand une fille m'arrêta dans la cours?

- bonjour ma sœur, c'est la déléguée de la classe de première c'est ça?

- Oui exact, je lui repondis.

- Issa sors aussi avec toi?

- je n'ai pas compris si Issa sort aussi avec moi, tu voulais dire quoi par là. On ne peut s'arrêter pour causer avec les gens dans ce pays? Je lui dis de manière calme.

- si mais il sortait avec une fille dans notre classe aussi, je voulais juste te prévenir. Je ne veux pas qu'il te brise le cœur....

- c'est plutôt toi qui me brise le cœur, informé les gens sur l'infidélité cela détruit le couple, si c'était ainsi fallait dire gentillement à Issa de ne pas faire ceci et d'ailleurs même sa vie ne te regarde pas. À l'avenir mêles toi de ce qui te regarde. On est des amis?

- non, je te vois juste dans la cours, en plus la fille en question est dans votre bureau, elle est chargée des affaires sociales.

- en plus tu continues? C'est moi même qui les ai mis en couple, si tu veux savoir.

Oui cela faisait parti du plan, Issa devrait faire semblant de sortir avec Oumou.

Oumou était chargée des affaires sociales et éducatives, on s'était compris. On avait donc initié de faire des cours de soutien pour ceux qui ont des difficultés en français et philosophie. Ma faible note en philosophie me permettra de venir suivre les cours et par la même occasion, restée avec Issa.

Elle faisait semblant de sortir avec Issa, les gens les voyaient souvent ensemble, mais on était dans notre monde.

J'avais lâché ces mots là à la fille, pourquoi vouloir détruire deux personnes qui s'aiment.
C'est le quotidien du nigérien.

Le dernier rempage fût mes deux amies qui m'attendaient a pied ferme.

Madina:
- bonjour, n'est-ce pas vous avez rompu? Ani tu m'inquiète, hier tu étais malheureuse en te plaignant de ce même homme et aujourd'hui te voilà avec lui!

Faouzia:
- qu'est ce je disais Madina, je t'avais dit de ne pas intervenir, les couples peuvent disputer et se retrouver après.

- ah les filles, je suis amoureuse de Issa. Je vous avais parlé de mon cousin. C'était une stratégie pour s'en débarasser de lui. Donc on vous a fait croire qu'on a rompu et que Issa sortait avec Oumou.

Faouzai bondit sur moi:

- c'était une idée de géni, mais ma sœur ne fais plus jamais cela!

- mais quoi Faouzia:

-Ne laisses jamais ton homme à côté d'une femme que cela soit ta sœur, cousine ou amie. Quel semblant d'être en couple, cela peut tourner à l'avantage de Oumou.

- effectivement, elle a raison...ajouta Madina.

- j'ai confiance à Issa.

- nous avions confiance à Issa, ajouta Faouzia mais Oumou, qui te garantie qu'elle ne veut pas te piquer ton copain?

-vous avez raison les filles plus jamais, il en faut beaucoup pour nous séparer, Issa et moi.

On rentra en classe sans trouver Ramatou. Elle es la première à arriver tous les jours mais ce jour là, elle n'était pas venu. Je l'appellai mais son portable était inactif.

À trente minutes de cours, on arrêta, le professeur nous a annoncé la disparition de notre camarade Ramatou.

À suivre!

voile tombéWhere stories live. Discover now