31. compatibilité

183 43 3
                                    

Issa m'avais passé ce beau message mais je n'avais pas grand chose à lui dire mais je ne veux pas le décourager.

- Issa, en baissant ma tête, tu me fais jouir.

- quoi? En s'éclatant de rire, mais je ne t'ai même pas touché.

- tu m'as appris que faire jouir ne signifie pas que....

- ah bon élève, tu apprends vite tant mieux que cela t'a fait plaisir. Je me berce toujours dans un rêve, je me demandai si tu es vraiment amoureuse de moi, j'ai peur que tu me lâches quand ton papa va te demander.

- vis l'instant présent Issa, ne penses à rien. Saches juste que tu es le seul garçon qui m'a boosté, qui m'a fait réveler mes sentiments.

Ce que je m'étais auto-conseillée même, c'est la rassurance dans un couple. Il faut toujours rassurer l'autre. Si il doute de toi, rassures-le, si il a peur, rassures le. Cela apaise le cœur, il a quitté le cœur apaisé.

Il m'a annoncé que notre établissement participera à une foire à la MJC (Maison des jeunes et de la culture), là bas, on fera des tests de dépistage VIH, des dons de sang et sensibiliser les gens contre le cancer de seins. On rencontrera des écrivains de même.

Le lendemain de notre échange chacun dans sa tenue, regagna le bus, on avait eu droit à deux bus d'autant que c'est les classes du lycée.

On y est parti, on était d'abord devant un monsieur qui vendait des romans, j'en ai acheté deux. Suite à cela, il nous a donné quelques conseils et comment il a commencé à écrire.

Il disait: <<Tout a commencé quand j'étais en classe de seconde. Il y avait notre fondateur qui était venu nous lire une poesie écrite par un élève de son autre établissement. On était assi entrain de l'écouter. Les gens étaient émerveillés mais j'apprenais une leçon à travers cela. Je me suis demandé pourquoi pas nous? On est en A.
Je me suis mis à écrire le premier poème était "si tu peux...", après des nouvelles dans un receuil "mes premiers pas" et "une suite d'amour"

C'étaient les trois, je les donnais aux camarades de classe qui lisaient et me ramener le cahier. Je le faisais par plaisir.
Notre professeur d'anglais avait pris possession du cahier pour corriger les fautes et le soumettre au fondateur. Après le dépôt du cahier a la direction deux jours après le fondateur est décédé mr Bombey.

J'ai cessé les écrits surtout il y avait un ami qui chaque que je lui parle de cela, je vous assure c'est pour me décourager, il me parlait mal. Dès que j'ai envi d'écrire c'est son visage je vois. J'ai laissé jusqu'à l'université où on avait besoin d'une pièce de théâtre que j'avais composé "Ah! C'est mon cousin", cette année on ne l'avait pas présenté. C'est là je dormais je pensais et j'ai écrit une poesie....cela a eu un peu de succès.

J'ai continué avec prudence cœur, jusqu'aux trois nouvelles:mon premier amour, banane crue, perdu entre les quatre point cardinaux.
Le chronique sans issue s'en est suivi et me voilà sur beaucoup de projet.

Je ne vous raconte pas cela par plaisir mais que vous appreniez de ne jamais abandonné vos rêves, votre passion. Allez à sa rencontre, tacler le. Si j'avais suivi le conseil de ce gars, je ne serai vraiment pas là à vous raconter des choses. C'est valable pour les entrepreneurs, les joueurs, les danseurs, les apprentis... Persévérer>>.

À force de l'écouter, je m'inspirais. Je pensais à Sa. Je pensais écrire sur nous, nos débuts et j'espèrais qu'il n'y aura pas de fin entre-nous.

Écrire par exemple, une petite histoire avec l'aide des romans lus: << L'histoire de Sa et Ani a commencé de la plus vilaine des manières comme le visage de Sogolan dans Soundjata Keita. Ensuite Ani a eu le sentiment de tout perdre comme "le monde s'effondre"car Sa était cruel avec elle, un peu comme la description d'Eza Boto dans Ville cruelle. Ils étaient sous l'orage de Seydou Badian, Sa a finalement pu amener Ani à l'aimer, ensemble, ils ont découvert le village décrit par Voltaire dans Candide. Malgré que Ani était face à un dylemme semblable à Rodrigue dans le "Cid", elle a décidé de suivre son cœur comme Juliette, "trois prétendant un mari. Ani a dit "oui" et tout en espérant que sa vie ne se terminera pas comme celle de Monique dans le frasques d'Ebinto. Elle espère également qu'elle ne va pas souffrir comme le Vieux Méka dans le Vieux Négre et la médaille. Elle était prète à tout car les discours de Sa ravivent de sentiment, on avait le sentiment d'écouter, le discours sur le colonialisme de Aimé Césaire>>.

J'ai arrêté de rêver et on était parti visiter quelques stand.

On avait fait des dons de sang pour clôturer et rentrer à l'école où chacun regagnera la maison.

Quelques jours après, les résultats étaient sortis. A la pause j'étais sur les lieux pour prendre mes résultats. On avait fait le test de VIH et sur cela il y avait notre groupe saguin.

- Dis-moi ton groupe saguin, me demanda Issa.

-B+, je lui repondis.

- Bah moi aussi

- arrêtes cela, pourquoi tu aimes jouer partout.

- tiens, regardes toi même.

Oui on était B+ tous les deux, on était compatible. Ce n'est pas mystérieux. Cela renforçait notre amour, on en riait et on rentra à l'école. J'avoue, je l'aimais vraiment maintenant. Même si l'amour m'était étranger, on s'était croisé, et c'est comme si il m'abritait depuis. Je m'adaptais bien car Faouzia était là à me conseiller chaque temps.

Les garçons étaient étonnés, ils pensaient souvent que si ils tentaient avec telle fille, cela ne va pas marcher et c'est pour cela qu'ils restaient dans leur coin. Sa a volé la vedette.

Après les cours, je regagnai la maison vers les 18h avec le chauffeur de maman, j'ouvris la porte.

- bonsoir papa, bonsoir Mohamed (je saluai les gens qui étaient au salon, en l'occurence Papa et Mohamed)

Mon cousin Mohamed était revenu du Maroc, mon futur mari selon papa...

Pourquoi quand tout semble rentrer dans l'ordre, il y a toujours un blocus?

Mohamed ou Issa? Quel choix? Suivre mon cœur ou le choix de papa?

voile tombéWhere stories live. Discover now