XXXI🌗

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Ce matin, je me suis réveillé un peu tard, peinant à ouvrir les yeux tellement je me sentais lasse.

Je parviens tant bien que mal à ouvrir les yeux. Les événements de la veille m'ont vraiment épuisée. En repensant à ce qui s'était passé, je me redresse soudainement dans mon lit. Je regarde autour de moi et réalise que je suis bien dans ma chambre, dans mon lit. Mais comment suis-je arrivée ici ? Je ne me rappelle pas être rentrée dans ma chambre.

La dernière chose dont je me souviens d'hier, c'est d'avoir posé ma tête sur le flanc d'Hélios et de m'être profondément endormie après cela.

La dernière chose dont je me souviens d'hier, c'est d'avoir posé ma tête sur le flanc d'Hélios et de m'être profondément endormie après cela

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Je ne me rappelle pas être remontée dans ma chambre. Mais ce n'était pas le plus important à cet instant ; je devais voir l'Alpha, je devais savoir ce qu'il était advenu de lui. Était-il toujours Hélios ou était-il redevenu le même connard habituel ?

Je sors rapidement de mon lit, me lave rapidement la bouche, enfile un kimono par-dessus ma robe de chambre, et descends les escaliers deux par deux. J'étais si excitée mais aussi si angoissée par tout ce que j'allais découvrir.

Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai rencontré Hélios et que toute la crainte que j'avais éprouvée vis-à-vis de lui s'est aussi facilement transformée en une affection indélébile. Qui aurait cru que le loup m'aurait acceptée avant l'humain ?

Toute cette histoire d'une même entité avec deux personnalités distinctes, je n'y comprenais rien. Était-ce une histoire d'alter ego ? Ou de troubles de la personnalité ?

Je vais rapidement dans la salle à manger, mais il n'y avait personne, comme je m'en doutais bien. Sans me laisser démonter, je me dirige presque en courant vers le bureau de l'Alpha. Je ne prends même pas la peine de frapper à la porte que je l'ouvre avec une force et une impatience accrues.

Personne.

Il n'y avait personne à l'intérieur. Où donc était-il passé ?

Les pas lourds, je décide de retourner dans ma chambre. Je crois bien qu'il n'est pas au manoir. Il me semble d'ailleurs qu'il n'y a personne au manoir, car je n'ai croisé personne.

Je venais de gravir les dernières marches des escaliers et, après juste quelques pas dans le couloir, je sentis une aura qui fit dresser tous les poils de mon corps, m'arrêtant net dans mon avancée. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qu'il s'agissait de lui.

Cependant, je me retournai vivement, et à quelques mètres de moi se tenait l'Alpha dans sa forme humaine. Il venait de sortir de sa chambre, habillé d'un costume trois pièces bleu nuit qui semblait avoir été taillé sur mesure pour son corps, mettant en valeur ses muscles saillants.

Sa main, qui devait quelques secondes auparavant être en train de boutonner son autre manche, semblait suspendue dans le temps, tandis que ses yeux étaient rivés sur moi.

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéWhere stories live. Discover now