XXXVII🌗

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Je sortis précipitamment de ma chambre. J'entendis Isis dans mon dos qui tenta de m'arrêter, mais j'étais déjà lancée. Je traversai le long couloir d'un pas décidé, et une fois devant sa chambre, je me mis à tambouriner dessus. Je savais qu'il y était car j'avais senti son aura.

Au bout de ce qui me parut une éternité, la porte de la chambre s'ouvrit enfin sur lui. Il portait un peignoir et les cheveux dégoulinant d'eau. Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions sur sa tenue que je tentai de lui asséner une gifle magistrale, mais sa main saisit fermement mon poignet.

Ses yeux lançaient des éclairs.

-Léandros: Qu'avez-vous cru faire là ? Si vous tenez à vivre, ne vous avisez plus jamais de refaire cela.

Dit-il en repoussant violemment ma main, ce qui m'arracha un cri de douleur.

-Comment avez vous oser me marquer ? Comment avez-vous pu faire une chose pareille ?

Il attira mon bras de sorte à ce que je sois complètement dans la chambre et referma la porte derrière moi.

-Léandros: Je suis l'Alpha, je fais ce que je veux.

-Mais bon sang, changez de disque avec toujours la même chanson. Et je m'en fous que vous soyez l'Alpha ou l'oméga. Vous m'avez marquée. De quel droit vous êtes-vous permis de faire ça ? Pour qui vous prenez-vous ?

A présent j'étais comme déchaînée, je lui tapais la poitrine avec les deux mains, les larmes brouillant mes yeux. J'étais si en colère, je n'arrivais pas à comprendre l'aversion qu'il avait pour moi.

- Pourquoi avez vous fait ça? Pourquoi avez vous détruit ma vie ? Mon Dieu qu'est ce que je vous ai fait? Je vous déteste tellement...je vous

Ma voix se brisa vraiment dans un sanglot et je me pris le visage dans mes deux mains j'étais à bout, il avait gagné. De toute façon à quoi bon lutter encore, deux options s'offraient à moi , soit mon corps ne supportera pas le marquage et je rendrais mon souffle dans les prochains jours ou même prochaine heures ou soit je finirais ma vie ici dans ce manoir, seule vieille et aigri, mon coeur se brisant rien qu'en Y pensant. Mon chagrin finirait par me tuer. Donc de toute façon je suis destinée à mourir.

Soudain il me saisit le bras et m'attira a lui, mon corps rencontra la chaleur de son torse, et je senti sa main attirer ma tête vers son épaule dans un geste affectueux.

Tout à coup je sentis tout mon être se détendre, je me réfugia dans ses bras chaud chaleureux, je pouvais sentir la douceur de sa peau

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Tout à coup je sentis tout mon être se détendre, je me réfugia dans ses bras chaud chaleureux, je pouvais sentir la douceur de sa peau...

La douceur de sa peau.. ces simples mots me firent l'effet d'une bombe et aussitôt je recouvra toute ma lucidité.

Je tenta de me dégager de ces bras et m'éloigna aussitôt de lui comme s'il avait été contagieux par la peste. Je le vis d'abord froncé les sourcils et son regard devient aussi indéchiffrable qu'avant.

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéWhere stories live. Discover now