[Ancienne version] Maudite à jamais ~ Tome 2 : PCM

Chapitre 12

Petit mot de l'auteur: C'est le chapitre que j'avais commencé pendant mes vacances, j'ai eu un peu de mal à le terminer parce qu'il s'y passe beaucoup de choses... Peut-être qui vous surprendront... En tous cas bonne lecture ! :)

Je dédie ce chapitre à AbbigailLJ qui m'a faite la nouvelle couverture de Maudite à Jamais. Ce sera mon remerciement ! ;)

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Chapitre 12

—Jake—

Quand elle rêvait, elle était si mignonne... Un sourire gêné étira ses lèvres si tentatrices.

« Rien ! Rien, j'étais perdue dans mes pensées. »

Elle reposa le cadre sur la table de chevet puis me fit face. Une goutte d'eau attira mon intention, elle glissa sur le cou d'Ella pour disparaître sous mon vêtement laissant divaguer mon imagination sur le chemin qu'elle devait emprunter sous le T-shirt trop large pour elle.

Cette semaine avait été dure pour mes nerfs entre lundi où j'ai crus exploser de rage contre Corentin qui avait osé toucher Ella et les jours suivants où elle venait avec son petit short et me charmait de plus en plus. C'était la première fois que je connaissais aussi bien une femme sans avoir couché avec elle ! Et plus, je connaissais Ella, plus elle m'était désirable. A un point que j'avais passé toutes les nuits de cette semaine dans ma chambre sans aucune compagnie à penser à elle, à sa beauté aussi intérieure qu'extérieur. C'était aussi la première fois que je me confiais autant à quelqu'un, j'avais plutôt l'habitude de conserver un peu plus de mystère mais dès qu'elle me demandait quelque chose, je le lui disais purement et simplement.

Je pris la serviette qui était posée sur mes épaules et tapotait ses cheveux qui gouttaient sur le T-shirt que je lui avais prêtais et que je rêvais de lui arracher...Oh ! La voir mouillée n'arrangeait vraiment pas mes fantasmes !

« Quelles pouvoirs exerces-tu sur moi ? marmonnais-je en me concentrant sur ses cheveux.

_Pardon ? »

J'accrochais mon regard aux siens, laissais choir la serviette au sol, passais une main dans ses cheveux et en profitais pour me rapprocher. Ma main glissa jusqu'à sa mâchoire et je passais mon pouce sur ses lèvres qui s'en trouvèrent légèrement. Avançant jusqu'à ce que nos deux corps se moulent l'un à l'autre, un espoir naquit en moi, ne la voyant pas reculer.

« Je... »

Mes yeux ne se détachaient plus de sa bouche dont depuis le début, j'avais envie.

« Tu... m'encouragea Ella, ses prunelles illuminées d'une émotion que je reconnaissais très bien, le désir.

_Je veux seulement... »

Je ne terminais pas ma phrase. Levant le menton d'Ella, je posais délicatement mes lèvres sur les siennes. D'une douceur infinie, je me délectais de sa bouche et quand dans un commun accord, nos langues se rejoignirent, une palette d'émotion m’envahit. Du contentement, du plaisir, de l'envie, de la joie... Planquant une main sur ses reins pour la sentir encore plus près de moi, je nous fis reculer jusqu'au mur. Je suivis le chemin de ses bras et entrelaçais mes doigts aux siens. Une pression se fit ressentir et je crois bien que je ne mettais pas senti comme ça depuis longtemps. Nos bouches se séparèrent et je restais à la contempler. Elle en fit autant puis sans que je m'y attende, elle retira sa main de la mienne et m'attira par la nuque pour m'embrasser fougueusement. Mes mains parcouraient son corps aux formes voluptueuses, j'assouvissais un fantasme des plus espérés. Suite à des baisers plus langoureux les uns des autres, plus goûteux, plus délicieux... Je ne résistais plus... Mes mains descendirent le long de son dos, de ses fesses, de ses cuisses. Je la soulevais et elle encercla ma taille de ses jambes sans pour autant que nos lèvres se détachèrent. Je fis deux pas avant de l'allonger sur le lit. Je m'accaparais sa bouche, au-dessus d'elle, et elle passa ses fines mains sous mon T-shirt. Quand elle dessina le contour de mes muscles, j'eus un frison et me débarrassais du tissu afin que ses doigts puisse courir sur ma peau. Je défis nos langues pour me baisser jusqu'à son ventre. Je retournais les bords du T-shirt et laissais une traînée de baisers du bas de son ventre au creux de son cou en retirant peu à peu le vêtement pour enfin qu'il se retrouve au sol. Une déesse ne m'aurait pas fait plus d'effet, tellement elle était belle. Elle s'arc bouta, chaque parcelle de sa peau se retrouvant sous la mienne. Je cherchais sa bouche quand on frappa à la porte. Ella se redressa vivement, moi aussi par la même occasion. Je regardais l'heure. Et c'était bien une heure après le couvre-feu, ce qui n'était vraiment pas bon signe.