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Selem aleykum.

Du point de vue de Jawad, une semaine plus tard

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Du point de vue de Jawad, une semaine plus tard.

Lorsque je rentre à la villa pour la première fois depuis ma rupture avec Bahar, la première chose que j'entends me fait froncer les sourcils. Des cris et des pleurs que je reconnaitrai parmi une dizaine d'autres. Je monte les escaliers deux par deux alors que ce qui se dit devient de plus en plus clair.

Balquis: Ce n'est qu'un enfant. Si tu veux m'accabler à cause de ce que j'ai fait, fait le, mais ne parle pas comme ça de ce bébé qui n'es même pas encore né.

Je m'approche de la porte de leurs chambre sans l'intention de m'en mêler mais avec une curiosité qui défie toute décision raisonnable à l'heure actuelle.

Aymen: Je t'ai fait confiancé, je t'ai aimé, j'ai toujours fait attention à toi ! Je voulais cet enfant et qu'est ce que t'as fait? T'es allé faire la pute et c'est putain de John qui t'as engrossé! Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de cet enfant maintenant ?
Balquis: T'as arrêté de me regarder Aymen.
Aymen: Tu regardais l'autre.
Balquis: J'avais beau te prouver par tout les moyens possible que c'était toi et pas John tu voulais pas l'entendre Aymen. Tu m'as pratiquement poussé dans ses bras.

Un grand fracas suit ses paroles. Je ne réfléchis pas quand j'ouvre la porte d'un coups. Balquis est par terre, elle a une main posé sur son ventre mais c'est son front qui saigne. Je ne réfléchis toujours pas quand je l'attrape par le col aveuglé par la colère que je ressens quand à ce qu'il vient de faire.

Jawad: Cava pas dans ta tête toi ? Tu frappes les femmes maintenant ?

Il me regarde perdu comme si il venait à peine de se rendre compte de ce que ses mains venaient de faire. Ses yeux traduisent sa douleur mais les mots qui  suivent ne me laissent pas avoir pitié.

Aymen: Je peux même tuer cette femme devant tes yeux maintenant.
Jawad: Mais t'es complétement malade...
Aymen: T'aurais du me prévenir, t'aurais du me dire quel genre de sorcière c'est. Je t'aurais compris John, j'aurais pas autant bataillé en te traitant de fou.

Je le repousse avant d'aller aider Balquis à se relever. Elle me regarde sans comprendre ce que je fais mais je ne calcule pas et la sort de la chambre.

Jawad: Cava? Le bébé ça va ?
Balquis: Je ne sais pas..

Je la fais marcher un peu mais elle boite. Je soupire et la soulève du mieux que je peux avant de dévaler les escaliers.

Balquis: Qu'est ce que tu fais ?
Jawad: On vas à l'hôpital.

C'est Bruno qui arrive pour m'ouvrir la porte quand j'arrive en bas. Je le remercie d'un hochement de tête et marche jusqu'à ma voiture ou je la repose. Elle reste bien silencieuse par rapport à la dernière fois. Elle ne parle pas, pas même lorsqu'on arrive à l'hôpital et que j'explique qu'elle est tombé alors qu'elle est enceinte. Elle regarde droit devant elle, sans jamais tourner la tête vers moi.  Alors je fais pareil qu'elle, je m'assois sur la chaise d'à côté en attendant notre tour et je croise les bras en restant silencieux. Je me demande depuis quand est ce qu'Aymen est au courant de nos affaires tout en sachant très bien que quelqu'un d'autre que Halim a du entendre ma dernière discussion dans la cuisine avec Balquis. Toutes ces histoires me font mal à la tête, l'ibuprofène n'as même pas d'effet tant je gamberge ces derniers temps. Tout semble s'enchaîner et je sais qu'interférer dans les histoires d'Aymen et sa femme c'est tout sauf ce que j'aurais du faire. Seulement je pourrais detester Balquis avec une haine plus grande que l'univers, ça ne m'empêcherait pas d'accourir pour la protéger si jamais elle en a besoin. Et ça vaut pour le reste de ma vie parce que je l'ai promis.

Par amour. [2.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant