Faire du shopping

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Point de vu d'Amina

Quelque jours plus tard

Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que je vais quitter mon pays, Alaric et moi nous partons au Sénégal demain. Je soupire et plis sa chemise, avant de le mettre dans sa valise. Je continue à plier le reste de ces vêtements, tout en pensant à ma journée passée avec ma famille, il y'a de cela trois jours. Quand il m'a déposé chez moi, j'ai passé toute la journée à préparer, et faire les travaux ménagère avec ma mère. Cela me brise le coeur de la laisser là-bas.

Étant sa seule enfant, comment va-t-elle s'en sortir sans moi, et moi, comment vais- je vivre au Sénégal sans elle? Je ne connais personne là-bas, à part Alaric, enfin si on veut, vu que je ne sais rien le concernant, même pas son nom complet. D'ailleurs, il a passé ces trois dernier jours occupé, il sortait le matin et ne rentrait que le soir, ou la nuit. Je continue à faire mon devoir, je prépare son repas jours et nuit, je lave ces vêtements, et les repassent.

Je fais tout ce qu'une épouse est censé faire, enfin presque. Et tout ce que j'espère c'est qu'il demandera jamais son droit d'époux sur moi, qu'il me demandera pas de partager son lit, je pense pas être prête pour ça, peut être un jours quand on surmontera nos différence, mais pas maintenant.

Alaric: tu as fini de faire ma valise, surtout n'oublie rien , en particulier mes dossiers

Je sursaute m'étant perdu dans mes pensées, je le regarde prendre place sur le lit, son téléphone à la main.

Moi: oui, j'ai pris tous tes affaires. J'ai mis tes chaussures ici, tes vêtements dans cette valise, et tes dossiers là.

Je l'explique tout en le montrant chaque endroit de la valise où j'ai mis ces différents affaires. Il acquiesce et continue à manipuler son téléphone. Je referme sa valide ayant terminer, je le porte et le dépose à coter des autres valises derrière la porte de la chambre. Enfin terminer, on a 4 valises au totale, une pour moi, et les autres pour Alaric.

Je masse ma main endolorie tout en regardant Alaric mécontente, il m'a laissé faire tout le travail ce paresseux.

Alaric: pourquoi tu me fiches ainsi?

J'ouvre la bouche surprise, je le croyais concentrer sur son téléphone. Je le réponds pas et m'approche du lit pour prendre ma robe voulant me laver. Je la prends et me retourne, je me cogne contre son torse, je soulève les yeux et le regarde confuse qu'il se retrouve derrière moi. Mais je ne dis rien et le dépasse, en voulant le contourner, il m'attrape la main.

Je reste un moment surprise par son geste, avant de lui faire face. Il me regardait avec curiosité.

Alaric: pourquoi es-tu comme ça?

Je le regarde confuse!

Moi: comme quoi, je..je ne comprends pas?

Il me regarde sans me répondre, il tire ma main derrière lui et me fais assoir sur le lit. Il prend mes deux mains et me fiche.

Alaric: j'ai remarqué que tu es triste depuis ton retour chez tes parents

Je le regarde surprise qu'il ait remarqué cela, il fait donc attentionné à moi finalement, et j'avoue que cela me fait chaud au coeur.

Moi: je..je vais bien, c'est juste que ma mère va beaucoup me manquer, et mon pays aussi. Je vais quitter tout ce qui compte pour moi, c'est pour cela que je suis ainsi, je suis également soucieuse de ce qui m'attende là-bas.

Il soulève mon menton ayant baissée la tête en lui parlant. Je le regarde avec tristesse.

Alaric: ne t'inquiète pas Amina, je suis là, je ne laisserais jamais rien t'arriver là-bas. Tu vas tout quitter pour moi, et je suis aussi ton mari, il est donc de mon devoir de prendre soin de toi. Je sais que ce mariage n'est pas ce qu'on souhaitait tout les deux, mais je suis un homme de parole, tu n'as donc pas à t'en faire.

Je souris toucher par ces mots rassurants, j'ai toujours pensé qu'il était égoïste, mais je crois que je me suis trompé.

Alaric: voilà, j'aime mieux ça. Bon maintenant que tu es de bonne humeur, je t'annonce que nous partons au centre commercial.

Je le regarde de nouveau confuse.

Moi: mais pourquoi faire?

Alaric: comment ça pourquoi, mais pour t'acheter des vêtements

Moi: vêtements, mais j'en ai des vêtements, pourquoi tu voudrais qu'on achète de nouveau vêtements?

Alaric: ça je le sais, écoute Amina, même si J'aime pas ton style vestimentaire, je vais pas te demander de les changer. Mais tu pourrais au moins les améliorer, tu pourras toujours te couvrir le corps, mais en même temps, te rendre belle, je connais un endroit où on vend de longue, mais de belles robes avec des foulards, qu'en pense tu?

Je le regarde étant surprise de voir ce coter enthousiasme venant de lui, il me regardait avec espoir que j'accepte.

Moi: c'est d'accord

Alaric: super, prépare toi alors, je t'attends dans le salon

Il se lève et sort sans attendre ma réponse, je souris et me lève avec ma robe. Je rentre dans la douche et prends mon bain. Je ressors 20min après et m'approche du miroir. Je regarde mon reflet, je porte en ce moment une simple robe longue de couleur bleue, et un foulard noir que je n'ai pas encore attaché.

J'étais entrant d'attacher mon foulard quand il rentra dans la chambre, je baisse les yeux gêner, vu que je n'ai ni monter la fermeture de ma robe, ni finis d'attacher mon foulard sur la tête. Quand je termine d'attacher mon foulard, je fais monté la fermeture de ma robe, du moins j'essaye, car j'ai l'impression qu'elle est coincée. Je réessaye mais elle refuse de monter.

Je sens soudainement une main sur la mienne.

Alaric: laisse, je vais t'aider

J'enlève ma main, je soulève la tête et le regarde dans le miroir alors qu'il monte ma fermeture, après l'avoir décoincer. On se regarde un moment, avant qu'il ne sorte précipitamment de la chambre. Je souris avant de terminer de m'habiller, quand je suis prête, je prends mon sac de tous les jours et sors le rejoindre.

Je le trouve entrant de marcher en rond, il soulève la tête et me regarde. Pour la première fois, je vois de l'admiration dans son regard. Je crois qu'il aime ma tenue, il faut aussi admettre que j'ai fait un effort pour lui cette fois. On sort de l'appartement et de l'hôtel aussi, avant de prendre la voiture. Et pendant qu'il conduisait, moi j'admire la vie. J'admire cette belle vue qu'apporte mon pays le soir, il y'a pas à dire, c'est splendide.

Il se gara après 30min devant un lieu luxueux, c'était écrit Maria shops.

Alaric: viens, on va faire du shopping

J'acquiesce et descends de la voiture, je le suis discrètement, et on rentre à l'intérieur. Je regarde autour de moi subjugué de sa beauté, la beauté de cette boutique. Je vois beaucoup de vêtements, des courtes, des longues, évasées, serrée, il y'a n'en de toute sorte. Il me conduit vers ce qui sont longue, je le suis alors qu'il me choisi lui même des robes, pas trop près du corps, mais pas non plus trop grande.

Alaric: essaye moi ceci, je choisirai ceux qui te vont après ça. Nous verrons aussi des chaussures et des bijoux quand tu auras fini d'essayer les robes

Je prends les robes qu'il me tend et pars dans la cabine d'essayage. J'essaye une qui est noire et qui met en valeur mes atouts. J'hésite mais finis par sortir pour le lui montrer. Il était assis sur le canapé entrant de manipuler son téléphone.

Moi: tu...tu en pense quoi?

Il soulève la tête et me regarde, il se lève et vient me tourner autour.

Alaric: magnifique, elle te va très bien Amina

Je souris gêner, je retourne dans la cabine pour essayer le reste des vêtements. On a presque tous choisi, enfin il a tout choisi, avec ces accessoires. Quand on fini nos achat, il paye et on retourne à l'hôtel. Dans la voiture, je n'arrête pas de lui voler des coups d'œil. En d'autre circonstance, j'aurais trouver cet homme magnifique, mais pour moi, l'apparence est secondaire, ce qui compte c'est les valeurs, et malheureusement je ne vois aucun de ces qualité chez lui.

Je m'abaisse au siège de la voiture et fini par m'en dormir, tout en pensant à ma nouvelle vie qui commencera demain.



La vie d'Aminata Where stories live. Discover now