A l'hôpital

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Point de vu d'Alaric

Moi: vous étiez vraiment obligé d'être aussi méchante

Je la regarde hors de moi pour ce qu'elle a pu  faire à Amina, comment peut-on traiter une personne  ainsi, elle n'a donc pas de coeur? Elle se retourne et me regarde avec colère.

Ma mère: comment ça si j'étais obligé d'être méchante, mais  qu'est-ce que j'ai fait au juste, pour ma part, j'ai tout  simplement remis cette moins que rien à sa place. Qu'est-ce que je t'avais dit mon fils, ne t'avais-je pas demandé de ne pas envoyer cette fille dans ma maison, mais comme d'habitude tu as décidé de ne faire qu'à ta tête, donc pourquoi es tu choqué par ma réaction en la voyant.

Elle s'approche de moi et s'arrête devant moi pour me ficher hors d'elle. Je fais un pas vers elle  en étant très énervé.

Moi: et moi maman, je vous avez déjà dit que  vous ne devriez plus vous mêler de ma vie, je suis un grand garçon, donc,  je sais faire la part des choses. Écoutez moi bien  car je n'aime pas me répéter, Amina est mon épouse, il n'y a donc que moi qui aie le droit de la mettre à la porte. Cette fille a tout quitté pour moi, et vous voulez que je l'abandonne à son sort, dans un pays étranger en plus. Non, je vais de ce pas la chercher et la ramener ici, vous avez donc intérêt à la laisser tranquille.

Je m'avance aussitôt vers la porte furieux, je savais bien qu'elle n'allait pas apprécier que j'amène Amina dans cette maison sans son accords. Mais j'étais loin de m'imaginer qu'elle la traiterait aussi mal. Je soupire et cherche Amina  partout du regard, mais ne la vois pas. Je m'avance vers le jardin car il y'a de grande chance qu'elle soit là-bas. Arrivé au jardin, j'entends des pleures camoufler, je regarde et la trouve assise par terre, entrant de pleurer. Je m'approche d'elle et prends place à ses côtés sur la pelouse du jardin.

Je la regarde  hésitant, avant de mettre ma main sur son épaule. Elle sursaute avant de s'essuyer le visage, j'enlève ma main et continu à la ficher. Après un moment, elle se retourne vers moi. Je  regarde son visage et remarque  qu'elle a les yeux gonflés à force d'avoir pleurer.

Moi: arrête de pleurer, cela me brise le coeur de te voir ainsi

Elle me regarde surprise par mes mots, j'avoue que je suis moi même étonné. C'est sorti tout seul, d'habitude j'arrive à camoufler mes  émotions, mais avec  qu'elle, ça devient de plus en plus difficile. J'essaye donc de me rattraper.

Moi: je veux dire, c'est moi qui t'ai amenée ici, c'est donc mon devoir de veiller à ce qu'il ne t'arrive rien. Tu as tout quitté pour venir avec moi, mais à peine arriver chez moi que tu te fais déjà insulter par ma famille. Et pour cela je m'excuse, crois moi, fatima est très douce, il faut juste lui donner le temps de te connaître, et  quant à ma mère, et  bien je te mentirais si je te disais qu'avec qu'elle, les choses pourront s'améliorer avec le temps. Mais je peux te promettre que je ne la laisserais jamais te faire du mal. Allé, maintenant vient avec moi

Je me relève et lui tends la main pour qu'elle la prenne.

Elle me regarde avec beaucoup d'hésitation.

Amina: mais, ta mère a dit que...

Moi: je me fiche de ce que ma mère a dit,  Amina, tu es ma femme, de ce fait je suis la seule personne qui a le droit sur toi. Tu as toujours fait tout ce que je t'ai demandé, donc ne commence pas maintenant a être têtu, lève toi et vient avec moi.

Je la regarde avec une mine sérieuse pour la montrer que je ne veux pas d'un non pour réponse. Elle hésite avant de me prendre la main. Je la  relève, mais ce faisant, et n'ayant pas pris en compte son poids, je tombe en avant et me retrouve sur elle. Je la regarde étant allonger maintenant sur elle, elle me regardait gêner par notre position.

La vie d'Aminata Where stories live. Discover now