Un plan pour l'humilier

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1jours plus tard

Point de vu d'Amina

Moi : je crois bien que tout est enfin prêt, il ne reste plus qu'à servir les invités à leur arrivés. Et là on verra bien ce qu'ils en penseront.

Je souris en regardant tous ces plats que j'ai préparé avec l'aide de Ramata bien  sûre. J'espère vraiment que ça sera au goût des invités vu que ces plats proviennent de chez moi, je ne  veux surtout pas que Madame Jérine se plaignent de ma nourriture aux fiançailles.

Je soupire en étant un peu stresser,  Ramata s'approche et prend une cuillère sur le comptoirs de la cuisine,  avant de commencer à goûter les plats. Je la regarde avec impatience tandis qu'elle savoure chaque plat, en  voulant savoir ce qu'elle en pense. Après un moment qui m'avait semblé interminable,  elle lève enfin les yeux du plat pour me fixer. Elle me regarde d'abord un moment sans rien dire, avant de rigoler en voyant l'inquiétude commencer à pointé son nez sur mon visage.

Ramata: voyons ne faites pas cette tête madame, vos plat sont....délicieux, je vous assure que tous les invités vont l'adorer quand ils vont y goûter. Tout comme moi d'ailleurs.

Je souris heureuse d'entendre  cela, tout ce que je souhaite c'est que la cérémonie de fiançailles d'Alma se fasse sans encombre. Je soupire de soulagement, savoir que ma nourriture plaira aux invité m'enlève un poids  énorme sur les épaules. Je souris heureuse et décide de couvrir les plat qui sont à découvert.

Je prends  le fil aluminium sur la table et commence à couvrir les plat  avec, pour qu'ils gardent la chaleur.

Ramata: les invités seront bientôt là, vous devriez maintenant aller vous préparer, et moi je m'occupe d'amener tout cela dans le salon.

J'acquiece, j'arrange un peu les désordres pour ne pas laisser  trop de travail à Ramata, et cela malgré qu'elle ne le voulait pas. Ce qui m'a pris environ 20min, je me lave les  mains et sors de la cuisine juste après cela. Je m'avance dans le couloir en direction de ma chambre.

.....: Aminata

Je m'arrête surprise d'entendre la voix de Fatima, je me retourne et la trouve entrant de venir vers moi. Je m'avance donc  vers elle pour  savoir ce qu'elle a à me dire. Je m'arrête devant elle et regarde ces longs ongles, ainsi que cette longue perruque qu'elle porte en ce moment, sans parler de sa petite robe.

Fatima: quoi, pourquoi tu me regarde ainsi, est-ce que mon apparence ne te plait pas?

Je secoue aussitôt la tête ne voulant pas la vexé, elle me regarde en étant pas vraiment convaincu. C'est vrai que je n'aime pas ces choses là,  ces choses artificielles. J'ai toujours pensé qu'une femme est plus belle quand elle est au naturelle, quand elle se contente de ce que le bon Dieu l'a donné.

Fátima : enfin peu importe, je me fiche de ton avis de toute façon, mais à l'avenir arrête de me regarder de cette manière, comme si,  je sais pas moi, comme si j'avais commis un pêché.  Non mais toi  alors, enfin, papa te demande dans sa chambre. Donc suis moi, je n'ai pas toute la journée moi.

Elle me regarde de travers avant de me tourner le dos et de commencer à partir.

Fatima: non mais franchement pour qui elle se prend pour me juger avec ces yeux là, n'importe quoi oui.

Je ne dis rien et la suis de près.  On marche vers le salon pour partir dans la chambre de mon beau père. Je souris arrivé au salon, à cause de la décoration, car c'est magnifiquement fait. Ces lumières, ces fleures, nous on ne fait pas ça chez nous.  Dans nos coutume en guinée, si tu veux épouser une femme,  il te suffit d'envoyer  un sac de noix de colas, et accompagné de ta famille pour te rendre chez tes futurs beau parents, et ainsi faire part de ta demande avec ou sans la présence de la fille, même si beaucoup le font avec sa présence,  pour pouvoir la demander son avis sur la question.

La vie d'Aminata Où les histoires vivent. Découvrez maintenant