LOVE - Charles Leclerc

8

LILY-ROSE SANTINI

— Tu vas me présenter comment à tes amis ? demanda Charles en posant son téléphone contre un verre.

— Comme mon sugar daddy.

Charles fronça les sourcils avant d'exploser de rire. Lily-Rose le regarda derrière son téléphone, un peu déçu de ne pas être dans la même pièce que lui. Déjà pratiquement un mois que les deux adultes ne s'étaient pas revu. Leur au revoir avait été fait que le quai de la gare et un dernier bisou avant que l'italienne monte définitivement dans le train. Les cours de fac avaient repris et ses déplacements ne pouvaient plus être sur un coup de tête. Elle aimait son travail mais Charles lui manquait terriblement. Et ne pas savoir exactement quand elle allait le revoir était très énervant et frustrant. Charles passait soit ses journées à Monaco à passer du temps avec ses amis ou même s'entraîner avec Andrea, ou soit il était à Maranello pour faire du simulateur. Lily-Rose était bloquée à Naples en ne sachant pas quand elle aurait assez de temps pour le revoir.

— Tu me manques.

L'italienne regretta clairement cette phrase dite subitement. Une bouffée d'amour avait empli son corps et cette déclaration avait traversé ses lèvres sans le vouloir. Ses joues chauffèrent directement et Charles n'eut aucune réaction au début, simplement un grand sourire trônait sur ses lèvres.

— Tu as dit quoi ?

— Tu as très bien entendu ce que j'ai dit.

— Non, répondit Charles en augmentant son sourire. Redis-le.

— Tu me manques imbécile.

— Toi aussi tu me manques Lily-Rose.

La porte de son appartement s'ouvrit subitement sous les voix de tout le groupe d'italiens. Lily-Rose resta en appel avec Charles en regardant juste ses amis arriver dans le salon. Quand ils remarquèrent tous la présence de Charles, ils firent tous un petit salut collectif que le monégasque répondit par la même.

— Salut Charles ! s'exclama Amalia en s'approchant du téléphone.

— Donc tu dis bonjour à Charles avant ta mère ?

Amalia plaqua ses petites mains sur la joue de sa mère avant de lui faire un bisou plein de baves sur le nez.
Tout le monde la salua d'une rapide étreinte avant qu'ils ne s'installent tous dans le salon du mieux qu'ils pouvaient. L'appartement était grand pour une adulte et un enfant de trois ans, mais pas pour neuf personnes.

— Je vais vous laisser, fit Charles.

— Non, non, s'exclama Barbara. Un jour Lily va nous officialiser votre relation donc tu feras partie de la famille.

— Avant mai s'il te plaît sinon je perds vingt balles ! ajouta Chiara.

Lily-Rose souffla en plongeant son visage dans ses mains sous le rire contagieux de Charles.