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LILY-ROSE SANTINI

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LILY-ROSE SANTINI










L'angoisse, la peur, la fatigue, l'italienne ne pensait pas qu'avoir Charles dans une voiture et son fils dans les bras pouvaient faire un si mauvais mélange. Assise dans son canapé, elle tenait Elio dans ses bras pendant qu'il prenait le sein, Amalia était assise par terre à colorier dans son cahier, relevant de temps en temps la tête en demandant si Charles allait bien.
Déjà que de base, Lily-Rose n'était jamais à l'aise avec le travail de Charles, mais avoir son enfant dans les bras aidait encore moins.

Déjà un mois que son petit bout de chou était né, et gérer deux enfants était à la fois très compliqué, mais c'était un rêve éveillé.

— Elio ! Ne mords pas ça fait mal !

De ses yeux bleus, Elio la regardait sans bouger, comprenant qu'il avait fait quelque chose de mal malgré son jeune âge. Lily-Rose redirigea son visage à son sein, Amalia avait mordu pendant de nombreux mois avant de comprendre qu'en mordant elle n'allait pas recevoir plus de lait qu'avant.

Les vacances avaient été complètement chamboulées par la présence du nouveau-né. Il était prévu qu'ils partiraient avec toute la bande dans le sud du Portugal pour profiter du soleil, mais ils avaient plutôt préféré partir en Sicile, restant sur le territoire italien au cas où un problème arriva.

— Maman ? l'appela Amalia en s'étant redressé. Est-ce que je peux aller jouer dans ma chambre ?

— Oui bien sur ma chérie, tu sais que tu n'es pas obligé de me demander, tu es une grande maintenant.

Amalia acquiesça de la tête, délaissant complètement son matériel de dessin sur la table du salon pour s'enfuir en courant vers le couloir qui menait à sa chambre.

La course se termina rapidement, Charles se retrouva dans le top 10, mais pas sur le podium. 6e s'était déjà mieux que rien. Même si pour un retour, ce n'était pas le meilleur. Les vacances avaient fait un du bien à Charles qui avait réussi à se détendre, et même oublier la F1, même si sa passion n'était jamais bien loin.
Elle laissa malgré tout la chaîne tourner pour écouter les interviews de Charles, même si elle savait qu'il allait répéter vingt fois la même chose et qu'il n'allait jamais parler ouvertement des possibles vrais problèmes de la voiture.
Il le fera en réunion, loin des caméras. Lily-Rose était toujours là pour l'écouter également, mais quand tout devenait plus technique, c'était plus compliqué pour la jeune femme de le comprendre.

Voyant l'heure, Lily-Rose se rendit compte qu'Amalia n'avait toujours pas prit son bain et qu'il ne fallait plus tarder, la rentrée arrivait et le rythme devait vite être de nouveau restauré après un an sans faire l'école avec une vraie maîtresse.

Elle déposa délicatement Elio dans son petit lit, il était en train de commencer à s'endormir après avoir bien mangé.

— Amalia ? C'est l'heure d'aller prendre ton bain.

Elle retrouva Amalia, emmitouflée sous sa couette. À peine, elle croisa son regard, la petite fille explosa en sanglot.

— Oh non ma chérie, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

— Je veux pas retourner à l'école.

— Pourquoi ?

— J'ai plus aucune copine.

Lily-Rose s'installa sur le bout de son lit, attrapant Amalia pour la serrer dans ses bras.

— Tu vas te retrouver des nouvelles copines, j'en suis sûr. En plus t'auras pleins de belles choses à raconter, ce n'est pas beau ça ?

Amalia haussa les épaules, sa tête enfoncée dans le cou de sa mère.

— Tu n'as pas à te stresser pour ça, tu es beaucoup trop jeune ma chérie pour avoir peur de ne pas te faire de copains ou de copines.

La sonnerie de la porte résonne dans tout l'appartement, faisant sursauter les deux femmes.

— Reste ici, je reviens.

Lily-Rose se releva et se dirigea vers la porte, cherchant à savoir qui pouvait bien venir leur rendre visite.

— Leandro ?

— Amalia m'a appelé avec ton téléphone, elle voulait que je vienne.

L'italienne fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il se passait.

— Elle est un peu triste Amalia, elle a peur de se retrouver toute seule à l'école. Mais rien de grave, je gère la situation.

— Toute seule avec deux enfants ?

Lily-Rose croisa les bras, ressentant la phrase de Leandro comme une pique.

— Je me débrouille très bien, Charles revient demain matin.

— Et tu penses que c'est vivable ?

— Oui, bien sûr. Tu n'es pas apte à juger ma vie Leandro.

— Mouais, t'es quand même la mère de mon enfant, je n'ai pas envie que ma fille soit mal parce que tu n'arrives pas à gérer deux choses en même temps.

Complètement blesser par ses paroles, Lily-Rose lui lança un regard noir.

— Je ne te permets pas de me juger comme ça, si tu as envie de voir Amalia vas-y, sinon pars s'il te plaît.

Leandro passa à côté d'elle sans la regarder pour se diriger vers la chambre de sa fille. Les larmes montèrent rapidement aux yeux, elle était complètement blessée par les propos tenus de Leandro. 

Leandro avait quand même raison, ce n'était pas facile à vivre, mais elle n'avait pas le choix, Charles n'allait pas stopper sa passion qui était son métier juste pour s'occuper de sa famille.

Lily-Rose était tombée amoureuse de Charles et n'allait pas blesser les bras. Elle était prête à vivre comme ça, et puis quand Charles avait ses courses en Europe, il était beaucoup plus à la maison.




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LOVE - Charles LeclercWhere stories live. Discover now