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merci pour les 15k de lectures, j'arrive pas à y croire !! <33

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LILY-ROSE SANTINI









Lily-Rose s'avança dans la Principauté de Monaco qu'elle connaissait à présent sur le bout des doigts. Elle ne comptait pas y rester bien longtemps étant donné que le lendemain ils seraient, elle et Charles, à Turin pour un dîner chez Andrea.
Elle remit correctement sa montre autour de son poignet à présent bien bleutée avant de monter dans l'ascenseur. Elle ne voulait pas en parler avec Charles, il ne ferait que s'inquiéter alors qu'il devait prendre les vacances d'août comme un moment de repos.

Arrivé devant la porte de l'appartement, elle se rendit compte que le monégasque était encore absent qu'elle dû se mettre à chercher dans son sac son double de clés. L'appartement de Charles était vraiment devenu comme son deuxième chez-soi, son deuxième cocon et bulle de tranquillité. Il y avait la présence du pilote imprégné dans chacune des pièces et ce qu'elle préférait le plus c'était son magnifique piano blanc. Leurs appartements à Naples et celui de Monaco étaient complètement différents, Lily-Rose adorait passer du temps dans les deux, surtout si le monégasque était à ses côtés.

Son regard se posa sur le petit post-it collé sur le bar. Un simple ; « désolé je suis parti acheter le repas, je reviens vite <3 ». Simple mais efficace. Lily-Rose sentit son corps entièrement s'apaiser après deux jours de peur et de crises d'angoisses. Elle détestait les deux femmes qu'elle avait croisées, les détestait de lui avoir fait peur, de l'avoir menacé alors qu'elle aimait juste une simple personne. Lily-Rose voulait juste comprendre pourquoi s'en prendre à elle alors qu'elle n'avait rien demander, après tout elle rentrait juste d'une soirée. En rentrant chez elle, elle avait même regretté d'être restée à Naples deux jours de plus pour fêter l'anniversaire d'Angela. Une idée égoïste qui lui avait traversé l'esprit. Avec Charles, Lily-Rose était en sécurité, toute seule elle ne l'était pas, en tout cas plus maintenant.

L'italienne fut tellement plongée dans ses pensées qu'elle n'entendît pas la porte s'ouvrir et ce fut un bisou sur la tempe qui la fit ramener à la réalité.

— Ça va ? demanda Charles en déposant ses sachets sur le bar. Ton vol c'est bien passer ?

Lily-Rose acquiesça accompagner d'un petit sourire avant de capturer les lèvres de Charles avec les siennes. Un sorte de souffle de soulagement traversa ses lèvres, elle l'avait retrouvée. Elle pouvait se détendre. Ici, elle ne craignait plus rien. Elle n'avait plus besoin d'avoir peur maintenant.

À bout de souffle, Lily-Rose se sépara et se tourna vers la nourriture. Elle l'attrapa, regardant l'idée de repas qui avait traversé l'esprit de Charles.

— Tu as le droit de manger des sushis ? demanda-t-elle en sortant les différentes boites.

— Ce ne sont pas quelques sushis qui vont me faire perdre mon corps de dieu.

— Mais la raclette de demain soir si. D'ailleurs je ne comprends toujours pas l'idée de pourquoi faire une raclette en été.

— C'est Andrea, répondit Charles en s'installant dans le canapé. Il n'a plus les lumières à tous les étages.

— Mais toi si ?

— Connasse.

Lily-Rose lui répondit d'un grand sourire avant de commencer à manger en discutant de leurs débuts de semaine respectifs, en omettant bien son agression.

Alors que la nuit commençait à tomber de plus en plus, Charles avait proposé de se regarder un film sur le canapé que Lily-Rose avait accepté avec joie.

— Depuis quand tu portes une montre toi ?

Son corps entier se bloqua et elle retira son bras que Charles analysait. Il n'était pas idiot, il savait très bien que l'italienne ne portait pas de montre et les raisons du pourquoi, mais elle avait quand même espérer qu'il ne ferait pas attention.

— Avec les filles on s'est offert des cadeaux et j'ai reçu une montre.

Son timbre de voix avait été plus faible, signalant facilement qu'il n'y avait pas que ça et qu'un mensonge se cachait quelque part.

— Lily-Rose, sérieusement. Enlève ta montre pour voir.

Alors que Charles avait tendu sa main en direction de son poignet pour l'attraper, Lily-Rose l'avait déjà collé contre sa poitrine. Une panique monstre arriva dans son corps en sachant que Charles allait découvrir ce qu'il s'était passé.

Les larmes lui montèrent aux yeux sans même le vouloir et elle s'écarta du monégasque sous son regard interloqué, démuni face à la situation qu'il vivait.

— Ce n'est pas ce que tu penses, murmura-t-elle. Je te promets.

— C'est quoi alors ? demande-t-il en croisant les bras contre son torse.

Lily-Rose sentit que Charles commençait à penser à cent mille scénarios et chacun n'était sûrement pas à cinquante pour cent proches de la réalité.

— C'est juste deux filles dans la rue, elles... Elles m'ont attrapé le poignet.

Lily-Rose commença définitivement à pleurer. Elle se sentit si faible et pathétique. Elle aurait dû réussir à se défendre. Charles ouvrit les yeux en grand, complètement peiner de l'histoire que Lily-Rose lui racontait.

Il ne perdit aucune seconde avant de l'attirer dans ses bras en s'excusant. Lily-Rose se laissa bercer dans les bras musclés du pilote de formule 1. Il n'y avait que dans ses bras qu'elle se permettait d'arrêter de penser. Elle s'en voulait un peu de faire subir ça à Charles mais elle-même ne l'avait pas souhaiter.

— Je suis tellement désolé, je vais appeler mon manageur demain matin.

— Pourquoi faire ? demanda Lily-Rose en se redressant.

— Pour mettre en place les mesures pour te protéger, c'est juste simplement inacceptable ce qu'il s'est passé et je ne veux pas que ça t'arrives à nouveau.

— Tu n'es pas obligé amore, ce n'est même pas si grave que ça.

— Si ça l'est, on t'a agressé, c'est juste inacceptable.

Lily-Rose acquiesça, ne sachant pas quoi dire, savoir que Charles allait se battre pour la protéger lui fit au cœur. Même si elle détestait savoir que Charles allait avoir ça en tête toute la trêve estivale. Il allait mettre en place les mesures nécessaires pour protéger sa bien-aimée.


 Il allait mettre en place les mesures nécessaires pour protéger sa bien-aimée

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LOVE - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant