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LILY-ROSE SANTINI

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LILY-ROSE SANTINI








Bacoli n'était vraiment pas la ville où Lily-Rose prenait souvent du plaisir. Déjà que le temps de route était assez suffisant pour n'y aller que rarement, savoir que littéralement toute sa famille serait présente ne l'enchantait pas du tout. Il y avait toujours un moment dans les week-ends qui terminait en pleurs et Lily-Rose le savait, quoi qu'elle fasse sa mère aura toujours une quelconque critique à faire qui blessera l'italienne. Bon nombre de fois Leandro avait crier au visage de la jeune femme que sa mère était toxique, qu'elle préférait se mettre en valeur et rabaisser ses enfants et surtout Lily-Rose. Mais l'amour envers une mère était tellement fort que Lily-Rose pardonnait toujours.

La maison était grande, sur plusieurs étages, et heureusement vue le nombre de gens qui y vivaient régulièrement. Ses parents avaient transformé cette maison en maison d'hôte, et à chaque fois que des week-ends étaient prévus, les clients n'étaient pas acceptés, rendant le moment propre à la famille.
De nombreux lierres grimpaient les murs de pierres, rendant la maison colorée. Amalia aimait toujours venir ici étant donné qu'il y avait d'autres enfants mais également des jeux pour enfant que Lily-Rose ne pouvait pas posséder à cause de la ville.

— Maman ! Il y a mamie ! Regarde !

Lily-Rose descendit de la voiture, croisant le regard de sa mère, debout sur le perron de la porte. Ses bras étaient croisés, et s'attendait déjà à prendre une remarque sur ses dix minutes de retard.
Amalia posa à peine les pieds par terre qu'elle courut dans les bras de sa grand-mère qui l'accueillit d'une multitude de bisous. Sa mère avait de facettes bien distinctes, celle avec les autres, et celle avec ses enfants.

Alors qu'elle sortait la valise du coffre, son téléphone vibra et Lily-Rose préféra le regarder et retarder de quelques minutes les retrouvailles mère-fille.

di charles
bien arriver ?

a charles
ouaip, enfin !
j'en pouvais plus de la route avec amalia qui ne faisait que demander c'était quand qu'on arrivait.

di charles
tu aurais peut-être dû la jeter par la fenêtre ahah !

a charles
elle aurait réussi à me retrouver j'en suis sûr.
du coup vous allez vraiment rouler ?

di charles
oui, on a été vachement forcé sinon on ne conduisait pas.
ils nous ont affirmés que c'était sécurisé.

a charles
j'espère alors, parce qu'hier soir à la télé ce n'était vraiment pas rassurant les images que je voyais.

di charles
ne t'inquiète pas, tout ira bien !

a charles
j'essayerais de regarder tes qualifications, mais je ne te promets rien.

di charles
profite de ta famille avant moi, ce n'est pas la fin du monde si tu loupes les qualif et la course.
je ne t'en voudrais pas si jamais c'est ça qui te tracasse.

a charles
je veux être une copine supportrice pour ne pas passer une idiote face à toi !

di charles
t'es loin d'être une idiote lily ❤️
je suis désolé je dois y aller, à plus tard !

Lily-Rose fut déçue de ne pas pouvoir continuer de parler avec Charles, même si ça n'avait été que cinq minutes, c'était cinq minutes de tranquillité avant les reproches, les piques et les regards cachant de nombreux sous-entendus.

— Dix minutes de retard Lily-Rose, souffla sa mère en la regardant tirer sa valise sur les escaliers. Tout le monde est déjà arrivé.

— Amalia a eu envie de faire pipi sur la route, je n'allais pas la laisser se faire dessus.

Sans plus attendre, elle commença à monter les escaliers pour arriver au premier étage. Sa chambre était là première à gauche, comme à chaque fois et Amalia dormait toujours dans le même lit qu'elle. Pourquoi elle avait accepté de venir ici alors que ça finissait toujours mal ?
En plus elle savait que ses cousins étaient là, et étant des fanatiques de la formule un, ils l'avaient sûrement vue au côté de Charles la semaine dernière.

— Lily-Rose ! s'exclama sa sœur, Francesca, en l'apercevant sortir dans le jardin. Comment vas-tu petite sœur ?

— Ça va, semaine fatigante mais ça va bien, et toi ? Comment vont tes jumeaux ?

— Comme des enfants de six ans, ingérables. Tu veux boire quelque chose ?

— Un Succo di albicocca s'il te plaît.

Francesca acquiesça et partit en direction de la cuisine, tandis que Lily-Rose partit saluer tout le monde.
Francesca avait trente ans, marié depuis neuf ans avec un avocat, Tonio, une sorte de fierté pour la famille. Francesca était une fausse blonde, détestant ses cheveux bruns, chaque mois elle se colorait les cheveux, chose que Lily-Rose trouvait extrêmement stupide. La trentenaire était d'une beauté époustouflante et la vie de mère au foyer ne la méritait clairement pas depuis qu'elle avait eu ses jumeaux. Hugo et Elio, deux magnifiques enfants avec un fort caractère. Amalia adorait jouer avec eux car à chaque fois c'était la princesse à protéger des monstrueuses créatures.
Il y avait également Valerio, son grand frère de seulement deux ans, un bon fils à papa qui habitait à seulement deux rues de la maison. Le chouchou de leur père qui lui cédait tout sans une once d'hésitation. Lily-Rose avait envie de lui arracher à chaque fois le voyait ses cheveux bruns toujours plaquer en arrière. C'était toujours le premier à ramener sur le tapis que Lily-Rose n'était que professeur d'université et ayant un bébé sans mari. Sa relation avec son frère était extrêmement compliquée et aucun des deux ne faisait d'efforts. La plupart du temps, ils arrivaient toujours à s'insulter et c'était Lily-Rose qui se faisait engueuler.
Annabella était sa sœur préférée, seulement âgée de vingt ans, elle avait décidé de sauver les animaux marins. Annabella était la dernière de la famille, la plus casse-cou et déterminée à arriver à ses fins. Des simples études de langues pouvaient lui permettre de partir dans le monde entier défendre sa cause.

Une famille bien vivante, mais loin d'être aussi soudé que certains pouvaient le penser.


Une famille bien vivante, mais loin d'être aussi soudé que certains pouvaient le penser

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LOVE - Charles LeclercWhere stories live. Discover now