Fiery Quest (Épopée interactive)

Chapitre 0 (3)

Lorsque Pervenche t'apperçoit, un grand sourire illumine son visage déjà rougi par la chaleur, tandis qu'elle lâche son arrosoir pour te sauter au cou.

— [tonprénom] ! glousse-t-elle, frappant joyeusement dans ses mains. Tu tombes bien, regarde un peu ce que je viens d'apprendre !

Elle lève un doigt, pour le pointer sur une petite rose qui peine à se faire remarquer entre ses soeurs énormes : et tout d'un coup la rose vire au bleu électrique, contrastant désormais avec les autres habitantes du pot de fleurs.

— C'est pas incroyable? s'exclame Pervenche, se baissant pour admirer son oeuvre. Elle est pas trop mignonne, cette petite rose bleue?

Soudain, elle se redresse, les yeux brillants.

— Attends, je sais ! Je vais t'apprendre comment on fait !

Tu te dépêches de lâcher tes paniers repas, et elle saisit ta main libre.

— Ce sort s'appelle le Louloudochrome, te dit-elle en souriant. Il est vraiment très facile, à ton niveau, je suis sûre que tu arriveras à le maîtriser !

Elle te montre comment positionner ta main, puis t'explique qu'il faut penser très fort à la couleur que tu veux que prenne la fleur que tu as choisie, et l'imaginer avec.

— Vas-y, essaye ! t'encourage-t-elle en te montrant le banc de tulipes qui décore la fenêtre de sa maison.

Tu suis donc ses instructions : le doigt pointé sur une des grosse fleur cramoisie, tu l'imagines tout à coup devenir jaune. Mais tu as beau y mettre toute ta volonté, la tulipe ne bouge pas, te narguant presque de ses grand pétales rouge sang.

— Tu dois penser plus fort, insiste Pervenche. Concentre-toi !

Tu réessayes donc : cette fois-ci, au bout de quelques secondes, la tulipe se colore de doré. Sa teinte n'est pas aussi uniforme et parfaitement équilibrée que celle de la rose de Pervenche, mais elle est plus jaune que rouge, et les cris de joie de ton amie t'indiquent que tu as réussi ton coup.

— Bravo !

[Vous savez désormais utiliser le sort Louloudochrome.]

Pervenche remarque alors les panier repas à tes pieds.

— Oh ! Tu vas voir ton père?

Tu acquiesces, et elle sourit.

— Je ne vais pas te retenir plus longtemps alors ! Va vite le retrouver, il doit être mort de faim, vu l'heure !

Elle s'avance vers toi pour te claquer un bisou furtif sur la joue.

— Moi je vais aller aider ma soeur avec le linge. Au revoir, [tonprénom] !

Tu la salues, et même après que la porte ait claqué, l'image de ses yeux rieurs et de sa chevelure ambrée sont encore gravés dans ton esprit. Tu peux à présent aller :

— au puits, écouter la discussion des commères du village : rends-toi en (1)
— à l'école pour saluer ton maître d'armes : rends-toi en (2)
— rendre visite au vieux Basile, dont la porte est grande ouverte : rends-toi en (4)
— au lac, livrer le panier repas à ton père : rends-toi en (5)
— essayer de sortir du village : rends-toi en (6)