t'as pas remarqué
en ville, dans le monde
y'a partout de la fumée
noire, grise, épaisse, immonde
tu pars d'celle des grandes centrales nucléaires,
aux usines, aux voitures, à tes putain de cigarettes pas claires,
tu m'diras que les centrales c'est que de la vapeur,
moi jpense que celle de tes clopes c'est que tes poumons qui crament,
parce que chez toi y a pas de fumée sans feu ni came,
tu vois les avertissements sur les paquets, à la télé mais t'as pas peur,
en plus tu bois beaucoup trop,
et tu fais le fier,
à dire que l'alcool c'est de l'eau
et que le coma éthylique une sieste, mais mon frère,
t'as rien capté à la vie,
ou alors c'est nous
qui sommes dans le flou
et toi qui as compris,
en fait j'en sais rien,
juste rappelle-toi de pas m'appeler quand t'auras besoin d'un rein,
ou d'un poumon, ou j'sais pas quoi,
parce que t'es défoncé mon gars,
que t'as cassé ta plume,
et que tu parles à la lune.
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LES ÉTOILES ONT PLEURÉ
Poetryles immeubles étaient tellement hauts, à moins que ce ne soit le ciel qui soit si bas, ce soir d'été, où les étoiles ont pleuré. • • • • • (textes ; les derniers sont meilleurs - mais il faut bien commencer quelque part) • • • • • // poss...
