je me sentais vide,
j'avais l'impression que le monde me passait à travers.
on m'a demandé si je pensais au suicide,
mais je voulais vivre, et sortir de cet enfer.
je ne savais pas quand ça avait commencé,
peut-être était-ce à l'arrivée de l'hiver, la routine et la ville grise,
que la dépression m'avait mise sous son emprise,
et m'avait vidée de toute gaité.
je m'étais sentie peu à peu pâlir,
me délaver, devenir livide, translucide,
et dans mes yeux on pouvait lire
à quel point je me sentais vide.
et le monde a commencé à me passer à travers,
comme si je n'étais plus ce cette terre,
je me suis sentie prisonnière
des mes sentiments atrabilaires.
à cet instant j'avais l'impression
de me noyer dans un lac gelé
pendant que tout monde avait
les pieds sur terre et me voyaient
lentement couler
sans la moindre compassion
et que lentement je mourais
sans que personne ne vienne m'aider.
mais comme j'étais devenue invisible,
j'aurais du me douter
que comme je n'étais pas invincible,
je pourrais succomber.
mais juste au moment
où je pensais venir
mes derniers instants
son sourire est apparu dans mon esprit
pour me retenir
et me garder en vie.
alors j'ai pris mes rames,
j'ai puisé dans le peu de forces qui me restaient
j'ai gagné le rivage et abandonné mes larmes
et je l'ai regardée.
elle m'a observée,
moi, mes cernes et mon absence de couleurs,
elle m'a embrassée
et fait repartir mon cœur.
elle m'avait dit en me regardant de ses yeux clairs
« pour moi t'es l'univers »
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LES ÉTOILES ONT PLEURÉ
Poetryles immeubles étaient tellement hauts, à moins que ce ne soit le ciel qui soit si bas, ce soir d'été, où les étoiles ont pleuré. • • • • • (textes ; les derniers sont meilleurs - mais il faut bien commencer quelque part) • • • • • // poss...
