il me manque quelque chose,
mais j'ai tout, tout dans ma vie pour que être heureuse.
j'ai tout, une famille qui m'aime, des amis sur qui compter, de bonnes notes en cours, je suis pas spécialement pauvre ni riche, une vie sociale sans être trop populaire non plus, un petit ami que j'aime fort.
mais quand j'avance j'ai l'impression que le monde me passe à travers, que je suis un fantôme arpentant les rues de la grande ville dans le froid mordant de la fin d'automne.
une tempête se tait en moi, une tempête sans pluie, sans larmes,
une tempête silencieuse, juste des grands coups de vent, comme moi, je suis pas un coup de cœur chez les gens, je ne suis qu'un coup de vent, sitôt passé sitôt oublié.
une tornade de pensées incontrôlables, un ouragan de paroles haineuses, une rage à sortir, une rage dans mon ventre, dans ma tête, dans mon cœur, une rage d'origine inconnue mais logée au plus profond de moi.
des coups de tonnerre silencieux, étouffés, des cris qui ne sont jamais sortis et ne sortiront jamais, des éclairs contrôlés, des accès de colère toujours maîtrisés.
mais les tempêtes finissent toujours par gagner en puissance, et un jour je ne pourrai plus rien contrôler, rien étouffer, rien faire, rien refouler, rien maîtriser.
parce que je ne suis pas forte.
parce que je ne suis pas capable de ça.
parce que personne ne m'a préparée à ça.
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LES ÉTOILES ONT PLEURÉ
Poetryles immeubles étaient tellement hauts, à moins que ce ne soit le ciel qui soit si bas, ce soir d'été, où les étoiles ont pleuré. • • • • • (textes ; les derniers sont meilleurs - mais il faut bien commencer quelque part) • • • • • // poss...
