un réveil envoyé valser sur le sol
des cahiers enfournés dans le sac avec violence
un regard haineux envoyé aux passants
pour cacher des yeux tristes
un cœur battant à toute allure
une moquerie entendue
puis deux
puis trois
puis trop
une tête haute perdant de l'altitude
un poing serré
des menaces criées
des insultes aussi
une claque
résonnant
dans tout le couloir
des gens devenus silencieux
fixant la main coupable
de celle qui avait
le regard rempli de colère
et puis
une fille partant en courant
plantant l'autre la joue rouge
un lycée déserté
sac à dos bleu et regard rougi
l'orage se déchaînant sur ses joues
ses pas tapant sur les trottoirs de la rue grise
une porte ouverte
claquée de colère
un mur frappé
poings ensanglantés
larmes épuisées
elle se laisse tomber
et s'endort
jusqu'au lendemain
en silence.
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LES ÉTOILES ONT PLEURÉ
Poetryles immeubles étaient tellement hauts, à moins que ce ne soit le ciel qui soit si bas, ce soir d'été, où les étoiles ont pleuré. • • • • • (textes ; les derniers sont meilleurs - mais il faut bien commencer quelque part) • • • • • // poss...
