à l'aube, tôt le matin, j'monte à nouveau dans le train qui me ramène à la vie. bien que ça fasse longtemps, je suis terrorisée. comment pourrais-je m'enfuir à nouveau ? dans un tourbillon de pensées envahissantes, je meurs à petit feu. évidemment que ça va mal se passer ; je le sais, je le sens. ferme les yeux et respire. goethe avait raison, j'aurais dû faire comme werther. hier, demain ou aujourd'hui, c'est la même ; envie de crever. intense désir de me rouvrir les veines. j'mérite pas de vivre mais j'suis même pas capable de me tuer. kryptonite dans le cœur, il pompe la seule once de bien en moi. les jours sont longs et les nuits sont interminables. mais tout l'espoir n'est pas perdu, enfin j'pense pas. nous pouvons le faire. ou au moins essayer. prends ma main. quand ton cœur est cassé et que tu penses ne jamais pouvoir te réveiller d'un cauchemar sans fin. respire. souris. tu mérites le monde, et tu m'as dit que moi aussi. u and i deserve that. vivre. werther n'a pas saisi sa chance. xanax à la poubelle ; pas besoin de médicaments tant que t'es là. y a tellement de jolies choses sur terre, comme ton sourire, et j'ai failli passer à côté. zéphyr souffle sur nos visages, on est en vie, et t'es tellement belle.
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LES ÉTOILES ONT PLEURÉ
Poetryles immeubles étaient tellement hauts, à moins que ce ne soit le ciel qui soit si bas, ce soir d'été, où les étoiles ont pleuré. • • • • • (textes ; les derniers sont meilleurs - mais il faut bien commencer quelque part) • • • • • // poss...
