on avançait à travers l'automne
le vent chaud et les rayons de soleil sur tes joues
et je me rappelle que les feuilles étaient orangées, que le ciel était bleu, que tes lèvres étaient roses et que t'avais rougi quand tu m'as embrassée.
les feuilles brunes craquaient sous nos pieds et les bogues de châtaignes et de marrons jonchaient le sol jusqu'à ce que tu grimpes dans un arbre gris et que j'te rejoigne en haut
tu m'as noué un bout de ficelle rouge autour du poignet, tu sais ces trucs qu'on utilise pour la broderie, alors j't'en ai noué un jaune et tes yeux verts se sont illuminés.
malgré nos promesses mauves et nos cris bleus, tout a fini par s'arrêter dans une avalanche de larmes fauves. c'était prévu à l'avance, c'était écrit noir sur blanc dans notre destin, dans nos non-dits cachés derrière le plus faux des mutismes.
courir dans la forêt verte, courir sur les sommets des montagnes grises, courir à travers les champs de blé dorés en hurlant qu'on est vivantes ça servait à quoi au final ?
nos mensonges étaient jaunes et t'étais verte de jalousie quand j'parlais à une autre fille
alors t'as croqué dans une pomme rouge et t'as mordu mon cou
et j'dois avouer qu'j'ai eu un pincement au cœur quand tes yeux se sont posés sur mon visage pâle,
j'dois avouer que ton sourire après la rupture m'a faite craquer comme les éclats transparents de verre.
j'dois avouer qu'mon coeur est cassé maintenant, j'dois avouer que nos souvenirs argentés me hanteront toujours maintenant.
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LES ÉTOILES ONT PLEURÉ
Poetryles immeubles étaient tellement hauts, à moins que ce ne soit le ciel qui soit si bas, ce soir d'été, où les étoiles ont pleuré. • • • • • (textes ; les derniers sont meilleurs - mais il faut bien commencer quelque part) • • • • • // poss...
