Chapitre septième.

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9 juillet 2012
Londres

Le bruit des voitures dans la rue me fit me réveiller à une heure on ne peut plus matinale, je découvris que j'étais toujours allongée dans mon canapé et que la télévision était encore en marche. La facture d'électricité se remplissait déjà. Légèrement courbaturée par la position dans laquelle j'avais dormis je me redressai.

Mes valises se trouvaient toujours dans l'entrée de mon appartement je m'étais apparemment endormie sans m'en rendre compte. En me rendant dans ma chambre, je me déshabillai, semant un vêtement tous les mètres, puis m'enfermai dans ma salle de bain, ce qui, en y réfléchissant bien, était totalement inutile étant donné que je me trouvais seule. Je pris donc une bonne douche très, très longue avant de m'enrouler dans une large serviette douce et chaude.

C'est alors que je commençai à ranger le contenu de mes nombreuses valises un peu partout dans l'appartement, que j'entendis mon portable sonner. Je courus un peu dans tous les sens avant de le retrouver tout simplement posé sur le bar de la cuisine, je roulai des yeux face à mon inattention et décrochai :

Amber : Oui allo ?
... : Tu n'étais pas censée m'appeler en arrivant ?
Amber : Pas exactement Nicolas, je t'ai dit que je t'appellerai si je m'ennuyais, répondis-je en riant. Ca me fait du bien de t'entendre, je me sens un peu seule ici.
Nicolas : Tu n'aurais pas dû déménager, si tu étais restée là, tu serais en ce moment même à nos côtés en train de manger tout et n'importe quoi dans la merveilleuse chambre de Joy.
Amber : Joy est avec toi ?!
Nicolas : Je te remercie, je vois que ma présence téléphonique t'enchante !
... : Bonjour chaton comment tu vas ?
Amber : Joyyy ! Oh non c'est horrible, vous me manquez tellement !
Nicolas : Ne m'oubliez pas, je suis là aussi !
Amber : Voilà la raison pour laquelle j'ai utilisé la deuxième personne du pluriel idiot !
Joy : Arrêtez de vous chamailler ! La communication coûte chère ne la gaspillons pas.

Je ris en entendant les propos maternels de mon amie. Nous restâmes discuter encore quelques minutes puis ils durent raccrocher. Lorsque je reposai mon téléphone, la solitude que j'avais ressentie juste avant, me submergea encore plus rapidement et je me laissai tomber lentement au sol contre le mur de ma chambre. Soudainement l'envie de m'installer rapidement me passa, je m'habillai en vitesse remplissais un sac de toutes choses qui pourraient m'être utiles et sortie de mon appartement avec une idée bien précise en tête.


9 juillet 2012
Dublin

Après quelques heures d'attentes, je me retrouvai enfin réellement chez moi ! L'Irlande m'avait tellement manqué ! Dès que j'étais partie de chez moi, je m'étais rendue à l'aéroport de Londres et m'étais acheté un billet pour Dublin.


9 juillet 2012
Mullingar


Je me rendis compte, maintenant, que ce coup de tête n'était pas réellement une bonne idée, je ne savais pas où dormir, il y avait bien Grace, mais je n'allais pas me présenter chez elle et lui demander de m'héberger comme ça. J'allais sans doute devoir trouver un hôtel, mais, trouver une chambre en plein mois de Juillet, ce n'était pas la joie, même à Mullingar !

Je m'étais donc occupée de cette tâche en premier il s'est avéré que trouver une chambre d'hôtel ne fut pas si difficile que ça ! Et ensuite, en prenant mon courage à deux mains je me rendis dans mon ancienne rue. Ma maison avait été rachetée et la jolie pelouse fleurie qui se trouvait là il y a quatre ans, semblait beaucoup moins accueillante et était entourée de barricades en bois.

C'est en observant à quel point tout avait changé que je me rendis, non sans une certaine crainte, jusqu'à la maison de ma meilleure amie. Je restai quelques minutes devant la porte ne sachant que faire réellement, puis frappai doucement. Cette dernière s'ouvrit.

I'll remember you.Where stories live. Discover now