I'll remember you.

Chapitre trente-troisième.

11 février 2013
Londres

Pendant toute ma matinée de cours, je n'avais fait que penser à la visite de Niall la veille. Il s'inquiétait pour moi. Sans passer pour une vantarde, cela ne m'étonnait pas vraiment ; en effet, nous, nous étions quitté par défaut, enfin il m'avait quitté par défaut. Du moins c'est ce que je tentais de faire rentrer dans ma tête. Peut-être que si je réglais le problème de Nicolas, en trouvant qui avait prit cette photo et l'avait vendu aux journalistes, tout rentrerait dans l'ordre. Mais cette tâche me semblait impossible, des millions de personnes vivaient à Londres, n'importe laquelle d'entre elles aurait pu nous surprendre tout en sachant que Niall et moi avions une relation.
Il fallait donc que je laisse les choses se passait, et pour le moment, je devais me concentrer sur mon travail et mon projet de fin d'étude donc l'échéance approchait et qui me semblait de plus en plus difficile à réaliser.

En arrivant à la boutique en début d'après-midi, je n'y trouvai non pas Margaret, mais Max, assis à la caisse à faire les comptes.

-           Bonjour Max.

-          Ah Amber, comment vas-tu ?

-          Mieux, mais d'attaque pour une nouvelle semaine.

-          Parfait. Margaret ne pourra pas être là jusqu'à la fin du mois, je voulais donc savoir si tu étais disponible pour que l'on se partage ses horaires, autrement j'engagerai un remplaçant pour les deux prochaines semaines.

-          J'ai cours le matin et danse certains soirs ... Je ne sais pas si ça sera possible, mais je peux faire de mon mieux.

-          Je ne veux pas t'overbooker, tu m'aides déjà assez. Je vais m'être quelques annonces, en espérant trouver quelqu'un avant la fin de la semaine.

Il enfila sa veste et se leva.

-          Je te laisse, tu pourras faire la fermeture à 17h ?

-          Bien sur !

-          Super, à plus tard Amber !

-          Au revoir.

Puis il s'en alla. La boutique était déserte. Je n'aimais pas beaucoup me retrouver seule avec la caisse à surveiller. Bien que nous, nous trouvions dans un quartier assez fréquenté et sans grand danger, j'avais hâte de retrouver un collègue pour s'en occuper avec moi.

A 18h, lorsque je fis la fermeture, mes bras étaient en compote. Si vers 13h la boutique était vide, pendant tout le reste de l'après-midi, les clients s'étaient succédé, ne me laissant aucun répit. Et malheureusement ma journée n'était pas finit. C'est en vitesse que je me rendis au studio de danse pour mon premier cours depuis longtemps. Et malgré le fait que je sois épuisée, cet emploi du temps surchargé m'empêchait de trop réfléchir, accaparant tout mon esprit sur mes tâches à faire.

11 février 2013
Londres

Quand j'arrivai dans ma chambre, je me laissai lourdement tomber sur le matelas moelleux. Et avant de tomber dans un profond sommeil, j'empoignai mon portable.
Durant tout mon cours de danse une idée n'avait cessé de trotter dans ma tête ; je n'avais toujours pas élucidé le mystère du sosie de Joy dans le parc l'autre jour et mine de rien, cela me perturbait vraiment.
Tout en composant le numéro de cette dernière, j'enlevai mes vêtements pour me mettre dans une tenue plus confortable pour dormir. Encore une fois, elle ne répondit pas et je tombai sur sa messagerie. Mais je ne baissai pas les bras pour autant, il me restait une autre solution : Nicolas.
Celui-ci répondit à la deuxième sonnerie.